Faites attention sur les routes !

En cette période de fin d’année on ne peut que constater que les accidents de circulation se multiplient. Il ne s’agit pas seulement de la circulation dans la capitale. Les routes nationales et les grandes villes de province en sont également victimes. Autrement dit, cela touche le pays.

Qu’il s’agisse d’An­tsi­rabe ou de Manaka­ra, ou encore de la route reliant Maintira­no à Tsiroanomandidy, on a récemment assisté à des accidents de circulation, tous mortels. Bien évidemment, l’accident sur la route de Maintirano n’est pas une exception tellement l’état de la route est désastreux.
Mais pourquoi tous ces accidents en cette période ? C’est quasiment pareil chaque an­née. On peut avancer plusieurs explications qui peuvent être fondées ou non. Tout d’abord, en ce qui concerne les trans­porteurs routiers, ces derniers sont pressés de revenir à leur domicile respectif afin de passer la fête de fin d’année avec leur famil­le. Rien de plus naturel en somme.

Mais pour cette raison, certaines précautions d’usage sont plus ou moins négligées. Par­mi ces négligences, on peut citer les excès de vitesse. Pour arriver plus vite à domicile, on appuie un peu plus sur la pédale d’accélérateur et c’est là que survient gé­nérale­ment l’accident car les routes sont très glissantes avec la pluie qui ne cesse de tomber un peu partout à Mada­gas­car.

D’un autre côté, le rythme soutenu exigé par les employeurs sont également à l’origine de ces accidents. En cette période de fête, les livraisons sont nombreuses et les employeurs ne veulent pas perdre des clients. Ce qui aura des répercussions sur leur chiffre d’affaires.

En fin de compte, les chauffeurs accumulent les manques de sommeil. Et il arrive qu’ils somnolent au volant pendant le voyage. Et un accident est vite arrivé. Afin de pallier ce manque de sommeil en période de fête, certains chauffeurs trouvent dans la consommation d’alcool un palliatif à moins que ce ne soit d’autres expédients plus dangereux.

Pour ce qui est de la capitale en particulier et des grandes villes de province en général, ce sont les accidents des deux-roues qui sont les plus fréquents.

Cela tient du fait que le nombre de motos qui circulent dans les rues a véritablement explosé. De plus, les motos ont l’habitude de se faufiler entre les voitures. Cette manière de conduire est à la source de nombreux accidents. Un jour ou l’autre, il faudra que les responsables règlent ce problème.

Aimé Andrianina

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