Code du tourisme : le classement des établissements hôteliers, bientôt confié au privé

Le nouveau code du tourisme prévoit de confier le classement des établissements hôteliers à Madagascar, en l’occurrence les hôtels étoilés, à un organisme privé certifié par l’Etat, afin d’accélérer les procédures y afférentes, à suivre, a fait savoir la directrice de cabinet du ministère du Tourisme, Diana Rasoanaivo.

Le Ravinala étant une catégorie au niveau national, les hôtels étoilés font donc l’objet d’un classement vu qu’il s’agit d’une exigence internationale. Cette nouvelle disposition est inscrite dans le nouveau code du Tourisme encore en attente d’adoption au niveau du parlement.

Selon les explications de Diana Rasoanaivo, «Le classement des établissements a toujours relevé de la responsabilité de l’Etat, alors que nous pouvons le confier à un organisme certifié, afin d’accélérer les procédures et de mieux respecter les normes internationales».
A Madagascar, on compte plus de 3.078 établissements d’hébergement et de restauration, l’équivalent de 28.170 chambres. Ces établissements sont classés par catégorie allant de un à trois Ravinala et de une à cinq étoiles, selon l’arrêté ministériel sorti en 2001.

Un haut conseil stratégique du tourisme
Prévu être déposé au niveau du parlement durant la session d’octobre, le projet de loi portant code du tourisme attendra encore la prochaine session au niveau de l’Assemblée nationale, car d’autres textes ont été jugés prioritaires, a expliqué la directrice de cabinet du ministère du Tourisme. Outre la question du classement des établissements d’hébergement, d’autres nouvelles mesures sont prévues dans ce texte, entre autres, la mise en place d’un haut conseil stratégique du tourisme qui aura comme mission d’accompagner tous les acteurs du secteur dans la mise en œuvre des projets de développement du tourisme dans la Grande île.

La mise en place d’un cadre règlementaire pour des activités touristiques, comme le tourisme villageois est également prévue, ou encore des mesures d’incitation fiscale à l’endroit des investisseurs avec une clause de stabilité de dix ans.

Riana R.

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