Ces trois dernières années, les surfaces cultivées en riz sont estimées à 1,5 million d’hectares générant une production moyenne de 4 millions de tonnes pour l’ensemble du pays. Le gouvernement malagasy ambitionne d’atteindre l’autosuffisance en riz en 2024 et d’exporter en 2027. Cet objectif requiert toutefois un développement accéléré de la production rizicole.
Outre les partenariats avec d’autres pays, Madagascar collabore aussi avec la Chine, pour développer la filière riz. Le 27 décembre, dans les locaux de la Direction du Génie Rural à Nanisana, le gouvernement chinois a fait don de piqueuse mécanique.
«Ce genre de machine agricole et les techniques combinées devraient permettre de réduire les coûts de production et augmenter le rendement», a soutenu à cette occasion Harifidy Ramilison, ministre de l’Agriculture et de l’élevage. «Cette piqueuse peut également effectuer le travail d’au moins une dizaine de femmes piqueuses en une journée. Soit une économie considérable pour le riziculteur», a-t-il expliqué.
Pour viser davantage une meilleure production et plus de rendement, le ministre en charge de l’Agriculture multiplie les initiatives. Pas plus tard que la semaine dernière, Madagascar a établi sa troisième Stratégie nationale de développement rizicole (SNDR III). L’objectif étant d’atteindre l’autosuffisance alimentaire avec une production de 6 millions de tonnes de paddy en 2024, de dégager un stock de sécurité et un surplus pour l’exportation avec un objectif de production de 7,986 millions de tonnes de paddy en 2027, de devenir un grenier rizicole dans la sous-région en visant 10,921 millions de tonnes de paddy en 2030.
Arh.