Une jeune femme d’une vingtaine d’années est accusée d’avoir tué son beau-fils âgé de 4 ans, de manière intentionnelle, selon la gendarmerie. Elle a comparu, hier, devant le parquet du tribunal de Tsiroanomandidy puis placée en détention préventive.
Cette histoire s’est déroulée à Ankadilalana, fokontany Mahazoarivo, commune de Belobaka Tsiroanomandidy, il y a quelques jours passés. Le corps sans vie du petit garçon a été retrouvé dans un bosquet le 11 octobre par des villageois, près d’une rizière de cette localité.
Les circonstances dans lesquelles l’enfant a été retrouvé avaient ému les villageois, sachant qu’ils ont constaté une blessure pénétrante au niveau du diaphragme de l’enfant. Face à cela, les gens ont conclu dans leur fin fond de pensée que des voleurs d’organes seraient derrière le coup, ou encore l’existence d’une bête qui se promènerait dans la circonscription.
Mais les autorités locales ont rassuré que l’examen du corps n’a révélé aucune disparition d’organe dans le corps de la victime, mais que celle-ci a été tuée de manière barbare avant d’être jetée à l’endroit où on l’a retrouvée. Et les investigations menées par les enquêteurs ont permis d’incriminer quatre personnes autres que la belle-mère de l’enfant.
Selon les résultats des enquêtes, elle a ôté la vie à son beau-fils parce qu’elle avait fait fausse couche, soupçonnant l’ex-femme de son époux d’en être à l’origine, en l’envoûtant. « Elle avait précisé que comme cela, ni elle ni l’ex de son époux n’ait d’enfant », indique-t-on.
Et la manière dont elle l’a tué était que l’enfant est venu à son domicile, comme il le faisait souvent, elle l’avait poussé dans l’escalier. Elle lui a ensuite coupé le diaphragme avec une lame alors qu’il a perdu conscience et cela afin de le tuer définitivement.
Sans que personne ne s’en soit aperçu, la jeune femme avait ensuite transporté le corps dans une cuvette, comme si elle allait faire la lessive près de la rizière et c’est sur la route qu’elle l’a jeté.
ATs.