Le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) accorde à Madagascar un financement de 36,5 millions de dollars le 15 décembre, pour accélérer l’accès des ménages malagasy, à la cuisson propre.
Un prêt et une subvention de 1,5 million de dollars, sont inclus dans ce financement. «Cela permettra à 200.000 ménages locaux de cuisiner proprement et contribuera à replanter 1.500 hectares de forêt», précise le Fonds dans le communiqué relatif à cet accord de financement.
Le programme national malagasy en matière de cuisson propre, soutenu par le président de la République et son épouse, consiste notamment à changer progressivement les habitudes d’utilisation des combustibles, en grande partie constitués de bois, chez les foyers malagasy. Les ménages malagasy n’ayant pas les moyens d’acheter du gaz, le gouvernement mise sur l’utilisation de l’éthanol.
A noter que le Conseil d’administration de l’OFID a approuvé le déblocage de 500 millions de dollars, destinés à aider certains pays à faire face aux défis liés à l’alimentation, à l’énergie et au climat. A part Madagascar, plusieurs pays bénéficient également du même appui financier, en l’occurrence le Niger, le Bangladesh, l’Ouzbékistan, la Tanzanie, le Benin, le Liberia, la Côte d’Ivoire, le Kirghizstan, la Mauritanie et le Botswana.
15 nouveaux projets
Le Dr Abdulhamid Alkhalifa, directeur général de l’OFID a déclaré à l’occasion : «Au cours d’une année très difficile, l’OFID a été en mesure d’augmenter considérablement son soutien et de renforcer son impact. Nos nouvelles approbations fourniront un financement indispensable pour résoudre des problèmes mondiaux urgents tels que la sécurité alimentaire, énergétique et climatique, conformément à nos priorités stratégiques».
En effet, le fonds précise que «les 15 nouveaux projets approuvés reflètent le lancement par le Fonds d’un plan d’action pour la sécurité alimentaire d’un milliard de dollars américains et l’adoption de son premier plan d’action dédié au climat plus tôt cette année».
«Dans le même temps, nous reconnaissons la nécessité d’accélérer le soutien au développement durable pour assurer les moyens de subsistance et le bien-être des populations dans le monde entier», prescrit ainsi l’OFID.
Arh.