La crise de l’électricité et de l’eau atteint son paroxysme dans la Capitale. La population n’en peut plus. Des manifestations éclatent dans de nombreux quartiers face à la situation devenue insupportable. Pour le gouverneur d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka, il faut trouver des solutions d’urgence pour éviter un quelconque débordement dans la capitale.
Le contexte est assez tendu. Le ras-le-bol est à son comble. Et le risque d’une explosion sociale est élevé, comme en témoignent les manifestations des habitants dans plusieurs localités, pour exprimer leur colère et leur exaspération. L’eau ne coule plus du robinet que la nuit et les coupures de courants sont persistantes avec des lourdes conséquences sur le quotidien des citoyens.
L’heure est grave. Cette situation devenue insoutenable au grand dam de la population, a poussé certaines autorités à réagir, à l’exemple du gouverneur d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka. Pour lui, des solutions d’urgence s’imposent.
«Le chef de l’Etat a déjà indiqué qu’il allait régler au plus vite les problèmes d’approvisionnement en eau potable et en électricité, et il est à pied d’œuvre», a indiqué, hier à son bureau à Ambohidahy, le gouverneur d’Analamanga et non moins secrétaire national du TGV, Hery Rasoamaromaka.
«Nous n’allons pas attendre un trouble au sein de la population pour agir, au contraire, on doit trouver des solutions d’urgence», a-t-il fait savoir.
Le gouverneur d’Analamanga, a expliqué que l’Etat est en train de résoudre le problème de l’eau, tandis que celui de l’électricité est en cours. Parmi les solutions avancées par le gouverneur, la nécessité de prendre des mesures à l’encontre des employés de la Jirama qui revendent l’eau et l’électricité.
«Peut-être qu’il serait temps de leur faire payer leurs factures ?», a-t-il proposé.
Le gouverneur rassure ainsi sur la situation dans la capitale. «Il n’y aura pas d’explosion sociale tant que des solutions sont vite prises», a-t-il indiqué. «Le problème n’est pas de maîtriser les grèves mais plutôt de rassurer la population», a-t-il soutenu. Il appelle ainsi tout un chacun à prendre ses responsabilités pour résoudre cette crise, y compris les opposants qui «ne font que critiquer».
C’est pourquoi, selon Hery Rasoamaromaka, il est important de bien choisir des candidats à élire maire aux élections communales qui «pourront travailler avec le régime en place». «L’Irmar a choisi Harilala Ramanantsoa dans la capitale et reste sur son choix», a-t-il souligné.
T.N