Deux rendez-vous internationaux majeurs, sont encore au programme de Malagasy Rugby avant la fin de la saison. Mais la Fédération est dans l’expectative que les dépenses effectuées par les ladies Makis au Dubaï, n’ont pas encore été remboursées par l’Etat, malgré la promesse faite.
La fin de la saison s’annonce encore riche pour le rugby malgache qui prévoit deux sorties internationales : le tournoi de qualification pour les Challenger Series 2025 prévu se dérouler les 9 et 10 novembre à Accra (Ghana) pour les ladies Makis à VII et le tournoi de repêchage de la Coupe d’Afrique au Maroc le 16 novembre, pour les Makis seniors hommes à XV. A cette occasion, Madagascar cherche à décrocher le seul ticket en jeu pour la montée en Top 8 leur permettant de disputer, à partir de 2026, la qualification pour la Coupe du Monde de 2027.
Mais, malgré son ambition, le Malagasy Rugby ne dispose pas de ressources financières suffisantes, pour honorer ces deux rendez-vous internationaux.
«La Fédération a encore deux sorties internationales, alors que jusqu’à maintenant les dépenses liées au déplacement des ladies Makis à Dubaï, aux Emirats arabes Unis, pour la Coupe du Monde WXC 3 au mois de septembre promis par l’Etat, n’ont pas encore été remboursées.», déplore le président du Malagasy Rugby, Marcel Rakotomalala, hier à son bureau à Andohatapenaka.
Riche expérience
L’intervention du numéro Un de l’ovale malgache s’est portée sur les perspectives d’avenir des équipes nationales et le bilan de la situation financière, après
la participation des Ladies Makis à la Coupe du Monde féminine troisième division.
Marcel Rakotomalala a souligné que «la Coupe du Monde de Dubai a été une riche expérience pour les ladies Makis et il avoue que les résultats ont été logiques vu le niveau très élevé des équipes adverses : les Samoa, le Hong-Kong et l’Espagne.». La performance malgache durant cette compétition, a tapé l’œil de certaines équipes. Ainsi, la venue des équipes de Samoa et de Fidji au pays pour des matchs amicaux, est en négociation, et vis versa.
Soafara Pharlin
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