Peu de temps après l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi relative à l’entrée de Madagascar au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le ministère de l’Industrialisation et du commerce (MIC), est passé à la présentation dudit projet de loi au niveau de l’Assemblée nationale Tsimbazaza, le 29 octobre. Pour ce faire, le ministre de l’Industrialisation et du commerce, David Ralambofiringa s’est fait représenter par des émissaires qui ont détaillé les tenants et aboutissants du document, au président de l’Assemblée nationale, Justin Tokely.
Pour rappel, Madagascar a signé l’accord créant la ZLECAf avec plusieurs pays membres, le 21 mars 2018, lors du Sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Kigali (Rwanda). L’objectif étant de réduire les tarifs douaniers et de favoriser le commerce intra-africain. 48 sur 55 pays du continent Noir ont ratifié le document. La ZLECAf est opérationnelle depuis 2021, mais le volume d’échange reste encore timide pour le moment. Concrètement, il s’agit d’un marché commun des pays membres de l’Union africaine, et son évolution est liée à la mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat.
Les avantages de Madagascar en ratifiant la ZLECAf sont nombreux, pour ne citer que la facilitation des échanges commerciaux entre les pays du groupe, mais aussi encourager les entrepreneurs à se développer sur le continent africain.
Jean Riana