Le Championnat de Madagascar a clôturé la saison de compétition pour la fédération malagasy de judo (FMJ). L’occasion pour le président de la FMJ, Bruno Eric Saïd, de dresser le bilan tout en se projetant vers l’avenir. Interview.
-Les Nouvelles : Comment s’est déroulée la première année de votre mandat à la tête de la FMJ ?
*Bruno Eric Saïd : Il y a un an presque jour pour jour que nous avons pris les fonctions à la tête de la FMJ. C’est vrai que nous avons traversé des moments difficiles. Pour autant, nous sommes satisfaits du bilan de cette première saison. Plusieurs compétitions ont été organisées, malgré les chamboulements du calendrier. Les résultats obtenus par les judokas, ne sont pas en reste, tant au niveau national que continental. Les juniors ont raflé des médailles au Championnat d’Afrique et au tournoi international de Madagascar.
-Pouvez-vous nous en dire plus sur la préparation des judokas aux JIOI ?
* Durant cette saison, nous avons déjà entamé la sélection des judokas en vue des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) avec trois compétitions en guise de test. Deux par catégories seront retenus et force est de reconnaitre que dans la majorité des catégories, les noms des futurs pensionnaires de l’équipe nationale sont presque connus. Pour autant, nous poursuivrons le test de sélection l’année prochaine. Nous ferons des efforts considérables pour emmener les judokas malagasy au tournoi international de Saint-Denis La Réunion en février prochain. Le niveau y est supérieur avec la participation de Maurice et des clubs venus de France. Ensuite, le championnat de Madagascar, la dernière compétition test, se tiendra en avril.
-Quelle sera votre tactique pour la suite de la préparation ?
*Nous n’avons pas attendu l’annonce officielle de la préparation pour démarrer la nôtre. Curieusement, il s’agit des JIOI que nous allons accueillir. Pourtant, les rassemblements se font attendre. De ce fait, nous préférons nous taire sur la chance de médailles du judo malagasy, tout en poursuivant notre préparation avec les moyens du bord. Il se pourrait que nous changions de stratégie face au problème de financement, en confiant aux conseillers techniques régionaux le soin de diriger le regroupement de leurs judokas respectifs en attendant le feu vert de l’Etat ».
Recueillis par Naisa