Les effets du changement climatique pèsent lourd à
l’échelle internationale qu’il faut adopter une pensée écologique et passer au vert. En tout cas, les tendances vont dans ce sens à l’heure actuelle avec la promotion des énergies
vertes, agriculture biologique et autres.
Les conséquences du changement climatique se font de plus en plus ressentir, notamment à travers la qualité de l’air malsaine pour tout le monde. En effet, les concentrations de particules fines sont de 5 à 7 fois supérieures au seuil recommandé par l’OMS, d’après le bulletin spécial de la qualité de l’air à Antananarivo en date du 3 novembre.
Et l’intensification des délestages liés à la diminution des ressources en eau, essentielles à la production d’énergie en est un autre résultat. Par rapport à cela, le passage au vert est plus que primordial où il faut penser à l’écologie. C’est dans ce contexte que l’ONG Welthungerhilfe (WHH), en collaboration avec le ministère du Tourisme et de l’artisanat et grâce au soutien financier du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), a lancé le 4 novembre une formation destinée aux formateurs du Cenam, aux artisans et aux agents du ministère, sur la gestion durable des déchets et l’éco-recyclage.
Cela entre dans le cadre du projet Passat 4 ayant pour objectif de renforcer l’engagement des institutions publiques et privées dans la gestion des déchets solides et la mise en place de mesures visant à atténuer l’impact du changement climatique à Madagascar. Les 30 jeunes formés, issus de diverses régions, sont désormais équipés pour transmettre leurs nouvelles compétences à leur communauté. En multipliant les initiatives de collecte, de tri et de valorisation des déchets, ils contribuent à créer un véritable mouvement
de fond en faveur de l’environnement. Cette dynamique
vertueuse favorise l’émergence de nouvelles activités économiques locales, notamment dans les secteurs de l’artisanat et du tourisme, tout en réduisant l’empreinte écologique de l’île.
Jean Riana