Année 2022: plus de 800 millions d’ariary de marchandises non conformes détruites

La valeur des marchandises avariées ou périmées retirées du marché local, s’élève à près de 817 millions d’ariary entre janvier et octobre de l’année 2022, selon le bilan dressé par la Direction de la protection des consommateurs (DPC) auprès du ministère en charge du commerce.

Des pâtes alimentaires aux friandises, en passant par les huiles alimentaires, les légumes en boîte ou même des médicaments… la liste des marchandises non conforme saisies sur le marché est longue. Au total, 817.096.940 ariary de marchandises non conforme, sont détruites par le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation (MICC), entre janvier et octobre 2022.
A noter que la destruction des marchandises avariées ou ayant dépassé leur date limite de consommation, fait partie des attributions du MICC. 26 procès verbaux d’infractions commises par les commerçants ont été établis. Par ailleurs, 782 échantillons de denrées alimentaires ont été envoyés aux laboratoires compétents pour analyse. Une étape indispensable avant l’octroi d’autorisation de mise sur le marché.
Concernant le contrôle des marchés, le MICC entend renforcer la collaboration avec les associations pour la protection des consommateurs. Le département a fait savoir qu’il est ouvert aux échanges des remarques et sur les doléances, dans l’objectif d’améliorer la stratégie en place, destinée à protéger les consommateurs.
Et la chasse aux produits périmés, continue en cette période de fin d’année où des marchandises non con­forme sont écoulées sur les marchés locaux. Ces dernières semaines, le ministère de tutelle a annoncé la saisie de plusieurs centaines de marchandises impropres à la consommation, suite aux descentes effectuées par les équipes de ses directions régionales sur les marchés.
A ce sujet, le ministère parle d’une nouvelle « avancée » dans la collaboration avec les associations de protection des droits des con­sommateurs. Le MICC rappelle son rôle de régulateur du commerce. Du contrôle des prix au respect des lois régissant le marché. Tou­tefois, l’entrée sur le territoire malagasy de ces produits, relève des autorités concernées.

R.R/Arh.

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