La célébration de la Journée mondiale de la philosophie, hier à l’amphithéâtre de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (FLSH) de l’Université d’Antananarivo, était l’occasion de repenser l’utilisation de l’intelligence artificielle dans notre quotidien.
« Cette journée est propice au dialogue entre la Mention philosophie et ses partenaires puisque c’est vraiment important pour nous à Madagascar de mettre en place des principes éthiques qui encadrent l’usage de l’Intelligence artificielle (IA). L’idée étant de rendre cette technologie plus respectueuse de la dignité humaine, des droits humains et des valeurs culturelles », souligne Herimampita Rarivomanantsoa, chef de la Mention philosophie à l’Université d’Antananarivo.
Cette journée s’est vue ponctuée par la synthèse et la recommandation des récentes journées d’étude autour de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’intervention du club de philosophie et une conférence portant sur « La recherche et l’enseignement à l’épreuve de l’IA », animée par Pierre-Antoine Chardel, professeur des Universités de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) France.
« Compte tenu des avancées technologiques, notamment celles de l’intelligence artificielle, la philosophie devient un vecteur crucial pour penser et comprendre où nous en sommes actuellement et quels sont les défis à relever quant à l’état du monde actuel », a pour sa part ajouté Manda Ravelojaona, secrétaire général de la Commission nationale malgache pour l’Unesco (Comnat-Unesco).
Chaque année, l’Unesco consacre le troisième jeudi de novembre à la célébration de la philosophie. Mais la célébration nationale s’est déroulée hier autour du thème « La philosophie, un pont entre les fractures sociales ».
Joachin Michaël
French