D’année en année, saisons après saisons, le climat se dérègle à un rythme sans précédent. Et le constat est inquiétant. Le réchauffement climatique s’accélère. Et ses conséquences catastrophiques sont déjà visibles partout dans le monde, y compris à Madagascar très vulnérable aux désastres climatiques alors que la Grande île est l’un des pays les moins pollueurs du monde.
Il y a du changement dans l’air, au sens propre. La sécheresse persiste en pleine saison des pluies, notamment dans la Capitale, parmi les multiples impacts des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés. A cette allure, 2024 sera encore pire que 2023.
Comme c’était le cas avant-hier, le soleil tapait fort en milieu de journée dans la Capitale, avec une température maximale de 31°C, hier. Beau temps quand même pour battre la campagne électorale et acheminer le matériel de vote à sa destination finale. Et tout le monde a cru que ce sera certainement la même situation demain et après-demain. Mais la Météo a enfin annoncé la bonne nouvelle, des pluies « artificielles », sont attendues dans la Capitale en début de soirée.
Dans le secteur agricole, parler de la pluie et du beau temps, ne sera pas forcément une conversation futile en pareille circonstance. Chacun matin, les agriculteurs scrutent le ciel dans l’espoir d’apercevoir une formation de nuages de pluie.
On dirait qu’à cause du réchauffement climatique, la météo est devenue de plus en plus capricieuse. La pluie se fait rare et attendre, perturbant dans ce sens la campagne agricole et menaçant la sécurité alimentaire, en l’occurrence dans les pays les plus exposés aux drames climatiques. Le niveau des rivières dans les barrages hydroélectriques continue de baisser, empêchant les turbines de tourner à plein régime. D’où le délestage tournant, l’une des conséquences du réchauffement climatique. Avant la pluie, le beau temps et les coupures de courant.
JR.