Entre les candidats de l’’opposition aux élections communales, les coups bas semblent permis et les insultes à profusion. Du grand déballage a même été annoncé en guise de menace et pour montrer cette volonté d’en découdre sur fond de diffamation, comme dévoiler les magouilles de l’ancien régime sous Marc Ravalomanana. Et il y a beaucoup à raconter.
Bien évidemment, l’objectif est de dénigrer son adversaire et ternir son image sans retenue. Les anciens compagnons de lutte deviennent des ennemis jurés. Ils se tirent carrément dans les jambes. Entre eux, place à une campagne électorale des invectives où chacun est prêt à lâcher le mot tout haut. Fustiger semble être le mot d’ordre laissant second plan leur programme déjà flou. Et comme il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire à un tour, on ne ménage pas son adversaire, pour parvenir à ses fins.
Entre l’opposition et l’opposition, c’est le clash, pas seulement dans la Capitale, mais également dans d’autres villes comme Mahajanga et Toamasina. Leur rivalité se cristallise, notamment entre le Kolektifan’ny Malagasy et Firaisankina. La guerre du leadership se poursuit même dans les urnes. Même au sein du Firaisankina, le courant entre les ténors ne passe plus laissant place à une solidarité de façade juste pour masquer cette fracture flagrante. Depuis leur déroute lors de la présidentielle, puis des législatives, les opposants n’arrivent pas à surmonter leurs divergences, leur menant tout droit dans le mur.
Entre temps, Harilala Ramanantsoa, candidate de l’Etat poursuit la campagne électorale sur sa lancée, laissant les candidats de l’opposition se chamailler entre eux. Et ils n’ont qu’à continuer leur joute, histoire aussi d’amuser la galerie.
Rakoto
French