Exerçant les attributions de l’Autorité de régulation de la communication médiatisée (ANRCM) en cette période de campagne électorale, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a tenu à énumérer ainsi les droits et obligations des candidats pour pouvoir passer sur les chaînes de la Télévision (TVM) et de la Radio (RNM) nationale, d’après la délibération de la Ceni dans le cadre de la Loi Organique 2018-008 relative au Régime Général des Élections et des Référendums.
En l’absence de l’ANRCM, la Ceni a pour mission de veiller au bon déroulement du processus médiatique sur les chaînes nationales.
« Bien que les chaînes privées ne soient pas concernées par cette régulation, la Ceni se réserve le droit de signaler les cas d’abus durant cette campagne électorale », a indiqué hier dans une vidéo la directrice de communication de la Ceni, Tianahanantsoa Ratsimandresy. L’objectif étant d’instaurer le respect mutuel entre les candidats.
Les temps d’antenne sur la TVM et la RNM sont gratuits. Mais les candidats peuvent aussi bien faire l’achat d’espaces publicitaires. Pour les temps d’antennes gratuits, les candidats auront 3 minutes par jour. Quant aux diffusions payantes, les candidats auront le choix entre 30 secondes par jour à raison de 3 diffusions par jour et ou de 15 minutes en une seule fois durant toute la campagne électorale.
La Ceni invite ainsi les candidats à envoyer par mail les vidéos ou audios afin de pouvoir organiser les temps d’antenne. Avant cela, une demande d’autorisation doit être déposée 72h avant toute diffusion. Mais pour le moment, les candidats ne précipitent pas pour passer en premier sur les chaînes nationales, aussi bien dans la capitale que dans les provinces.
T.N