Ceni – Débats aux communales: Antananarivo ne figure pas dans la liste

A la demande des candidats, les débats relatifs aux élections municipales et communales devraient se multiplier dans les prochains jours. Une demande donc, à laquelle la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui en est le superviseur dans tout le pays, a répondu favorablement, à condition toutefois que tous les candidats soient présents.

Antananarivo a abrité le tout premier débat des candidats, samedi dernier à Faravo­hitra, durant lequel deux candidats ont brillé par leur absence. Un autre débat organisé cette fois par la Fondation Friedrich Ebert, devrait également se tenir bientôt. D’ores et déjà, plus d’un s’interroge si tous les «invités» vont répondre présents. Dans tous les cas, en marge de ce second débat organisé dans la capitale, la Ceni a clairement signifié qu’elle entend aussi organiser des débats entre les candidats, cette fois dans toute l’île.
«Cette initiative relève des candidats aux élections qui veulent tenir un débat entre eux», a indiqué le vice-président de la Ceni, Ando­niaina Andriamala­za­ray, joint au téléphone hier. Toutefois, « Nous n’organiserons pas les débats tant que les candidats ne seront pas au complet », a-t-il précisé. Une condition qui implique que la tenue du débat dépend de la présence de tous les candidats au rendez-vous convenu. Cela, afin de réellement garantir l’équilibre durant tout le processus électoral.
La Ceni se prépare donc à organiser des débats dans plusieurs régions et districts du pays et ce, selon la disponibilité des candidats. « Contrairement aux provinces, les candidats d’Antana­na­rivo sont peu enthousiastes sur le sujet, et nous ne voudrions pas nous hasarder à organiser un autre débat à leur intention, tant que tous les concernés ne nous confirment pas leur présence au rendez-vous », a souligné le vice-président de la Ceni.
Pendant ce temps, la campagne électorale bat son plein dans tout le pays. Entre les meetings et les descentes dans les rues, nombreux sont également les candidats qui se lancent des hostilités. Une situation que la Ceni ne peut que constater pour le mo­ment. En effet, l’organe électoral ne peut rien faire tant que les candidats ne formulent pas leurs requêtes pour dénoncer une situation d’irrégularité. En attendant, la Ceni multiplie les sensibilisations pour le bon déroulement de la campagne électorale et des élections en générale.

T.N

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