Madagascar traverse multiple crises, que ce soit politique ou socioéconomique, les cyclones, la sécheresse, les inondations, les grèves, etc. Histoire de mieux amortir les dégâts, l’Institut de la Communication, des affaires et du management (Iscam) a noué un partenariat avec Bioforce France, une organisation internationale qui se charge des formations spéciales sur les actions humanitaires. La convention de partenariat s’est tenue, hier à Ankadifotsy.
« Intégrer des ONG humanitaires ou être un volontaire est un métier à part entier », annonce la directrice générale de Bioforce, Dorothée Linter qui est venue à Madagascar pour la cérémonie. Malgré les crises qui sévissent régulièrement notre pays, ce métier d’acteur humanitaire reste encore méconnu. « Il diffère des autres métiers et dépend surtout de la volonté des étudiants », a pour sa part annoncé le directeur exécutif de l’Iscam, Camille Ratsimbazafy. Grâce à ce partenariat, l’Iscam bénéficiera d’une nouvelle filière axée sur les actions humanitaires.
Bioforce France offrira des formations visant à renforcer les capacités des étudiants qui seront sur terrain, tout en proposant un volet sur les recherches. Selon les explications du professeur Finaritra Rakotovao, ces recherches mobiliseront deux cas. Le premier sur la publication de la recherche en vulgarisant, entre autres, les données obtenues, et le second qui a trait aux études de cas. « Chaque situation peut être différente. Les événements qui se sont tenus dans les autres pays peuvent ressembler à ce que l’on vit au pays, ou pas… Chaque cas mérite d’être étudié », conclut-il.
Holy Danielle