Evènement: Slam national se déploie sur la scène anglophone

C’est confirmé, le père fondateur du mouvement slam-poésie Marc Kelly Smith arrivera dimanche à Madagascar, en qualité d’invité d’honneur du Slam national, qui se déroule du 28 novembre au 7 décembre à Antsirabe et à Antananarivo.

Invité par l’Ambassade des États-Unis, Marc Kelly Smith fera son show au Kudeta Urban Club Anosy ce 4 décembre à 19 heures tapantes. S’ensuivra le 6 décembre un «meeting» avec le public estudiantin à l’Université d’Antananarivo vers 10 heures. Il compte également animer des ateliers pour les lycéens.

«Le Kabary est aux Mal­gaches tout comme le Poetry Slam aux Américains. Nous sommes confiants que le slam-poésie, un puissant vecteur de promotion du patrimoine, de l’oralité et de la littérature, contribue de manière significative à combler les fossés culturels et à rapprocher les communautés», souligne Alex Burns, Conseiller adjoint à la communication et aux affaires culturelles de l’Ambassade des États-Unis, lors d’une rencontre avec la presse hier à Anosy.

Hier, les amoureux des beaux mots ont déjà eu droit à une mise en bouche de cet événement le temps d’une performance scénique de YôYô Razâ et Na Hassi. «Lors de la précédente Edi­tion du Slam national, un workshop virtuel animé par Marc Kelly Smith, a vu la participation d’une trentaine de poètes malgaches issus des quatre coins de l’île. Cette année nous nous ré­jouissons de l’arrivée en personne de cette éminente figure de la littérature à Ma­dagascar», Hervé Barinjaka, de l’American Spaces.

Slam national compte cette année 24 poètes-slameurs issus de 8 villes et 6 invités issus des Etats-Unis, France, Allemagne, Como­res, Maurice et Madagascar. «Lors des 14 précédentes, nos champions nationaux ont défendu l’honneur du pays en participant à la coupe du monde de Slam Poésie à Paris pendant la­quelle les poèmes sont déclamés en langue maternelle avec des traductions projetées en français et en anglais. Avec cette nouvelle forme de collaboration, des compétitions sur la scène anglophone sont tout à fait envisageables dans le futur», con­clut Steve Ran­driambola.

Joachin Michaël

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