Nous y sommes

Ça y est. Annoncée, à tort ou à raison, c’est selon, comme une année charnière, 2023 est donc là. A priori, jusqu’ici, rien n’est différent par rapport à hier. A part le calme plat de la capitale et la disparition, du moins pour un moment, des embouteillages, vacances de fin d’année obligent. Toujours est-il que le retour à la normale se fera cahin-caha dès cette semaine. Chacun, à l’instar de l’administration, tout comme les écoliers, reprendra ses habitudes en essayant, pour certains, de faire mieux que l’année qui vient de s’écouler. S’il s’agit d’un défi permanent pour certains, cela reste un vœu pieux pour d’autres.
En tout cas, la conjoncture politique marquera à coup sûr cette année. Ce que la politique nous réservera sera, dès le mois de mai, la première session du Parlement. Une session durant laquelle les observateurs scruteront à la loupe chaque attitude et démarche des élus, vu que la dernière rencontre s’est soldée par une animosité née de la vraie-fausse motion de censure du gouvernement. Une « fausse note » qui pourra, sans nul doute, laisser des traces au niveau de cette institution.
L’autre appréhension concerne aussi les consultations populaires prévues à la fin de l’année. A ce propos, si aucune date officielle n’est encore sortie, il n’en demeure pas moins que les états-majors politiques s’y préparent déjà. Certains ont certes pris de l’avance mais d’autres devraient aussi entrer dans l’arène politique. Et comme les élections sont toujours, ou presque source de tension sociopolitique dans le pays, il est normal que les appréhensions subsistent.
Cela dit, il appartient à tout un chacun de trouver les moyens de stopper ce cercle vicieux et que les élections ne devraient forcément pas être source de crise. Comme le disait si bien le philosophe Henri Bergson, « L’avenir n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons en faire ».

J.P

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