Plus de 10 jours se sont écoulés depuis le début de la campagne électorale, mais les candidats semblent avoir totalement oublié l’existence des chaînes nationales. Très peu de candidats, voire aucun dans nombreuses circonscriptions n’ont envoyé leur vidéo ou audio auprès de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), pour diffusion.
En l’absence de l’Agence nationale de régulation de la communication médiatisée (ANR CM), il appartient à la Ceni, d’après la délibération conformément à la Loi Organique 2018-008 relative au Régime Général des Elections et des Référendums, de veiller au bon déroulement du processus médiatique sur les chaînes nationales. Elle se charge de la régulation des temps d’antenne des candidats sur la RNM et la TVM, quotidiennement durant toute cette période de campagne électorale.
Cependant, très peu, voire même aucun des candidats, ne se manifeste bien que les diffusions soient gratuites.
« Ni les candidats au pouvoir, ni les opposants et encore moins les indépendants n’exploitent leur temps d’antenne sur les chaînes nationales », a indiqué le vice-président de la Ceni, Andoniaina Andriamalazaray. Et c’est le cas à Fianarantsoa où aucun candidat, depuis le début de la campagne électorale.
« Nous leur exposons déjà leur droit mais ces derniers ne veulent pas en user », a déploré le vice-président en ajoutant que plus tard certains diront qu’ils ont été privés de chaînes nationales.
En cette période de campagne électorale, la Ceni a déjà lancé un nouvel appel aux candidats, pour qu’ils déposent leurs audio et vidéos, en vue d’une diffusion sur la RNM et la TVM, mais sans aucune réponse. La première annonce a d’ailleurs déjà été effectuée bien avant le début de la campagne électorale, mais aucun candidat n’a réagi. Visiblement, les chaînes nationales n’attirent pas les candidats qui se bousculent pourtant au portillon des chaînes privées alors que les diffusions de leur support, sont payantes.
A noter que les candidats ont droit à 3 minutes de diffusions gratuites par jour sur la RNM et la TVM durant la campagne électorale. Des suppléments payants pourront également être accordés. Sauf que jusqu’ici, les candidats ne sont pas très enthousiastes, à l’idée de passer sur les chaînes nationales.
T.N
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