Certainement, la Ceni aurait aimé que ça se passe autrement…dans le respect mutuel entre les candidats et leurs partisans, loin des invectives, des propos haineux et des insultes à profusion. Et que chacun dans son « coin » tout au long de la campagne électorale, présente son programme à travers des meetings, en sillonnant toutes les localités et réunissant leurs partisans, ne donnant lieu ni à la diffamation, ni à la provocation. La Ceni a beau essayer de recadrer les candidats, la propagande tourne quand même à la violence verbale avec des petites phrases assassines de part et d’autre.
Cette dernière semaine de la campagne électorale, sera encore mouvementée avec son lot de médisances, sous le regard impuissant de la Ceni qui se contente juste de recevoir les plaintes et doléances. L’organe électoral a déjà rassuré qu’aucune sanction ne soit prononcée, du moins avant le 11 décembre, à l’encontre des candidats contrevenants. Une autorisation de tirer à boulets rouges sans ménagement sur les adversaires. Dans ce sens, les révélations vont encore s’enchaîner sur fond de scandales, rumeurs, intox et des fausses informations, comme les réseaux pas toujours sociaux les aiment.
Des passe-d’armes, durant la campagne électorale, il y en a toujours. A vrai dire, dans une bataille électorale, il n’y a jamais eu de bonne guerre, pis encore la campagne dégénère toujours en coups bas. Et les Communales sont loin d’être une exception. L’essentiel est de savoir encaisser et rebondir, pour mieux répliquer, sans être à court d’argument car tout y semble permis.
Comme chaque voix compte et qu’il faut convaincre jusqu’à la dernière minute, mettre en exergue son programme ambitieux et prometteur pour séduire l’électorat, ne semble plus suffire. Il faut se lancer dans des campagnes de diffamation et de calomnie, visant à influencer les électeurs, qui revêt une importance stratégique pour certains, en attendant le silence électoral.
JR.