Depuis 2019, d’importantes réformes juridiques ont été menées pour préserver la biodiversité et gérer durablement les ressources naturelles. Parmi ces initiatives, la révision de l’ordonnance n°60-126 de 1960, jugée obsolète, pour répondre aux défis actuels. Cette année, une politique nationale a été amorcée
C’est dans cette optique qu’un atelier sur la gestion durable de la faune sauvage est organisé, hier et ce jour à Antananarivo, par le programme Sustainable Wildlife Management (SWM) en collaboration avec le ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd). Le moment est venu d’élaborer l’ébauche de la politique nationale spécifique à la faune sauvage à travers des discussions multisectorielles, pour concilier protection, valorisation et développement économique.
Les participants ont émis des recommandations et devront adopter une approche inclusive intégrant des savoirs scientifiques et locaux. Les institutions publiques, la société civile, les scientifiques, les opérateurs économiques et les communautés locales font entendre leurs voix en vue de finaliser un document stratégique. Ce dernier constituera une avancée vers un cadre légal garantissant la pérennité des ressources fauniques.
Le SWM Programme, initiative internationale financée par l’Union européenne, soutient la conservation et l’utilisation durable de la faune dans 17 pays. En collaboration avec des partenaires tels que l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), il promeut des solutions adaptées aux enjeux locaux et globaux.
Arh.