Campagne électorale: dernière ligne droite pour les candidats

Dans le sprint final, la campagne électorale se déroule sur le terrain. Les candidats jouent à fond la mobilisation jusqu’à la dernière heure du dernier jour le 9 décembre. Et tous les moyens sont bons pour atteindre le cœur des électeurs.

Quatre jours avant la clôture de la campagne électorale, le sprint final est lancé. Alors que la campagne électorale se déroule timidement pour certains candidats, d’autres l’ont mené à grand renfort de tam-tam en guise également de démonstration de force dans différents quartiers.
Tant sur la forme que sur le fond, la candidate de l’Irmar, Harilala Ramanan­tsoa, est celle qui s’est singularisée, d’autant que la couleur orange ne passe pas inaperçue. Elle a certes visité plus de localités et a fait un tabac à chacun de ses déplacements que Tahina Raza­finjoelina, Gascar Fenosoa et Tojo Ravalomanana.
Tous les moyens sont bons pour gagner le cœur des électeurs. Caravanes, carnavals, meetings, porte-à-porte, spectacles, rencontres sportives, distribution de flyers ou autres produits, pour convaincre les électeurs à voter pour eux. Chaque voix compte.
Outre la campagne électorale au sens propre, les candidats misent aussi sur les réseaux sociaux pour soigner leur image et véhiculer leurs projets de développement, au détriment des chaines nationales. Photos, vidéos, live, certains font même appel à des « influenceurs » pour séduire les citoyens. En parallèle, d’autres s’adonnent même à des échanges virulents.
Pendant ce temps, les autorités semblent fermer les yeux sur les dérives de campagne et ne compte pas prendre les mesures qui s’imposent pour le moment. Cela, pour ne citer que les dégradations d’affiches ou encore le non-respect des itinéraires pré établis, augmentant le risque d’affrontement entre les partisans des candidats.
Dans tous les cas, les problèmes sociaux de la population sont au centre des discours tels que l’hygiène et la propreté, les créations d’emplois, les embouteillages, l’assainissement des marchés. Des candidats vont même jusqu’à aborder le problème de délestage et d’étiage bien que ces derniers ne soient plus du ressort du maire.

T.N

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