Rideau sur les élections communales. La vie reprend peu à peu son cours normal. Cette fois, on s’apprête à faire les fêtes de Noël et de fin d’année, comme à l’accoutumée. D’ailleurs, après l’engouement, lors de la campagne électorale, l’ambiance festive est toujours au rendez-vous. Dans certains quartiers, la distribution de différentes aides sociales se poursuit pour les personnes vulnérables. De longues files d’attente sont aperçues ici et là pour espérer avoir le fameux ticket « gagnant ».
Mais derrière cette ambiance très animée, l’angoisse de la population en attente des résultats des élections communales. Un silence pesant règne particulièrement dans la capitale que ce soit au niveau des organisateurs, des candidats ou des électeurs et même au sein des états-majors politiques. Des résultats qui tardent d’ailleurs à arriver, deux jours après les élections. Dans la capitale, deux candidats potentiels veulent coûte que coûte gagner les élections. Tous deux sont adoubés par leur famille politique sachant bien que l’un, tout autant que l’autre, n’a pas réellement son mot à dire et devra s’en tenir aux consignes.
Les résultats de la Ceni arrivent aux compte-gouttes de telle sorte que l’attente du prochain locataire de l’hôtel de ville est semblable à l’attente du Messie. Un suspense bien entretenu par l’organe électoral qui sème pourtant le doute chez certains électeurs déjà réticents quant à son mode de fonctionnement. Pourquoi changer une méthode qui a toujours fait ses preuves, à moins qu’elle ne soit plus efficace. Ce « Messie » que tous attendent avec impatience sera-t-il digne de son poste ?
T.N