La Brigade féminine de proximité (BFP) de la police nationale poursuit la lutte contre toutes sortes de violences et particulièrement les Violences basées sur le genre (VBG), même si les 16 jours d’activisme se sont déjà écoulés. Sa principale mission étant de sensibiliser les citoyens à cette cause, elle s’est rendue, hier à Analakely, du premier arrondissement, pour aller à la rencontre de la population. A cette occasion, elle a invité la population à dénoncer tous les cas de violence, que ce soit morale, économique ou physique ou encore sexuelle.
«Tout le monde doit prendre part à la lutte contre les violences au sein des ménages. Les femmes n’en sont pas les seules victimes et elles ne doivent pas être les seules à signaler ou dénoncer les cas. Ce devoir incombe à tout citoyen responsable », a indiqué, hier à Analakely, l’officier de police Vonintsoa Ralaiarison, commandant de la BFP Antananarivo. Ses éléments ont alors distribué plus de 1000 flyers de sensibilisation, contenant également les numéros de contact de la BFP.
A noter que cette année, les différentes structures de la BFP à travers le pays ont reçu environ 5.400 plaintes, dont 300 déposées par des hommes. Les plaintes liées aux maltraitances des mineurs, en particulier, étaient au nombre de 1320 cette année. Autant dire que la société malgache commence à rompre le cercle vicieux de la violence au sein des ménages. Toutes les structures de cette brigade, qui collabore avec la police des mœurs et de protection des mineurs, mènent de telles activités dans leur zone d’intervention respective, en plus de sensibilisations au respect des codes de la route et à l’usage des voies ouvertes à la circulation publique.
Mparany