Pour évaluer les carences en micronutriments, une enquête nationale sous l’égide du ministère de la Santé publique et de l’Office national de nutrition (ONN) avec l’appui d’autres donateurs tels que la coopération Allemande GIZ, Bill et Melinda Gates foundation, l’USAID, la Banque mondiale et le Programme alimentaire mondial (Pam) a été lancée l’an dernier dans les 23 régions entre juin et septembre 2025. Elle a été menée en collaboration étroite avec les acteurs locaux pour faciliter les interactions avec les ménages et le processus d’échantillonnage, selon l’Unicef, qui soutient financièrement ce projet.
Les résultats de cette enquête nationale sur les carences en micronutriments (ENCM), sont attendus cette année, une fois que les analyses aux laboratoires et les analyses statistiques achevées.
Les personnes recrutées par tirage au sort pour constituer la population de l’enquête ont bénéficié d’un diagnostic de l’anémie et du paludisme, ainsi que de conseils de la part des enquêteurs en matière de nutrition, de prévention de la malnutrition et de cette maladie. L’objectif ultime de cette initiative consiste à obtenir une base de données fiable et à jour en matière de carence de micronutriments. Ces données serviront pour mener à bien les programmes et les stratégies gouvernementales en matière de nutrition et des interventions mieux ciblées, à l’échelle nationale.
Après les tests de diagnostic, les personnes souffrant de malnutrition, de paludisme et d’anémie sévère ou modérée ont été orientées vers le Centre de santé. Les médicaments pour le traitement de ces affections ont été également fournis, afin d’assurer une bonne prise en charge des patients. Lors de l’ENCM, les populations locales, en particulier les femmes enceintes et allaitantes, ont été sensibilisées aux conséquences de la dénutrition tout en recevant des messages-clés sur l’alimentation des nourrissons et des enfants de moins de cinq ans pour un changement comportemental et social.
Fahranarison