Les prix du riz sur le marché étant en hausse continuelle, Andry Rajoelina a lancé un défi pour les faire baisser d’ici un mois et demi, à savoir 750 ariary contre 850 ariary à l’heure actuelle. «Concernant les riz locaux, à l’instar du Makalioka dont le prix du kapoka atteint 1.200 ariary actuellement, il est important de mettre en place dans l’immédiat un système de règlementation», a spécifié le président. «Il est tout à fait possible de le faire et on va le faire», a-t-il soutenu.
Des propos que le Premier ministre Christian Ntsay a soutenu, en indiquant qu’il faut prendre en compte toutes les marges, et tous les responsables à tous les niveaux doivent être mobilisés pour cela. «Il y a beaucoup de corruption dans ce secteur, impliquant différents responsables à chaque étape, qui entraine une hausse exorbitante du prix du riz», a fait savoir le Premier ministre tout en ajoutant qu’il a des preuves de cela.
Des hausses irrationnelles
«Ce n’est pas du tout logique si le riz local est acheté à 800 ariary le kapoka et ensuite revendu à 1.200 ariary», a indiqué le président Andry Rajoelina. Le ministre de l’Industrialisation et du commerce, David Ralambofiringa a spécifié que la structure de prix dépend des circuits des produits partant des producteurs jusqu’aux marchés.
«Le prix des riz locaux ne devrait pas dépasser 1.000 ariary le kapoka», a-t-il fait savoir. «Il est inacceptable de penser que ce sont les collecteurs et les autres intermédiaires qui récoltent trop de bénéfices alors que ce sont les paysans qui font tout le travail», a souligné le président de la République.
Jean Riana
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