Présidence de la Commission de l’UA: Richard Randriamandrato définit ses priorités

Richard Randriamandrato, le candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), a exposé ses priorités économiques sur le plateau de TV5 Monde, hier.

D’après Richard Ran­driamandrato, l’Afri­que est sur une trajectoire de croissance économique avec des prévisions positives pour 2025-2026. «Le continent attire de plus en plus d’investissements étrangers, mais l’Union africaine, l’organisation destinée à assurer l’intégration économique et politique au niveau du continent, peine à suivre ce rythme».
Et, il a profité de cette occasion pour détailler son programme en priorisant deux priorités urgentes dès cette année. D’abord, la finalisation des réformes initiées en 2016 et 2017,afin d’améliorer l’efficacité et la trans­parence au sein de la Com­mission et des autres organes de l’UA, pour surmonter les déceptions passées.
Puis, Richard Randria­mandrato a aussi insisté sur la mise en place d’une architecture financière et économique solide pour l’Afrique. Cela nécessite un partenariat renforcé avec des institutions comme la Banque africaine de développement (Bad), pour exploiter les opportunités offertes en matière de financement in­ternational.

Une vision pragmatique
Richard Randriaman­drato met ainsi l’accent sur l’économie, mais également des questions telles que la valorisation culturelle ou éducative. Il plaide pour un changement de perspective en affirmant qu’il est temps de se concentrer sur des solutions économiques du­rables plutôt que sur des conflits persistants.
En tant qu’ancien ministre des Finances et des Af­faires étrangères, il se décrit comme un leader pragmatique, prêt à faire avancer l’agenda 2063 de l’Union africaine. «Le moment est venu pour Madagascar d’apporter sa part de contribution à la consolidation de l’intégration continentale», a-t-il an­noncé. A ce sujet, Richard Randriaman­drato compte transformer son expérience en atout pour Madagascar et pour l’Afri­que.
Interrogé sur les problèmes qu’il avait rencontrés au sein des deux départements ministériels tels que la grève de personnels et l’accusation de harcèlement et de racisme, Richard Randriaman­drato a répondu que cette période est dépassée.
«Il y aura toujours une opinion défavorable à notre égard et ça peut arriver, mais je n’en fais pas tout un problème» a-t-il assuré. A rappeler que l’élection du président de la Commission de l’UA aura lieu le 15 février.

F.M

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