Réveil dans la terreur à Tsararivotra Belobaka, district de Mahajanga II, hier matin. Une vingtaine de bandits munis de poignards, sabres, pierres… ont pris d’assaut trois maisons entre 2h et 4h. Au moins un homme a été blessé en voulant tenir tête aux malfrats, tandis qu’une femme a été violée sous les yeux impuissants de son époux. Les malfaiteurs se sont emparés de bijoux, de l’argent et d’autres biens de leurs victimes avant de quitter les lieux.
Deux des trois maisons cibles ont échappé de peu au cambriolage. Les occupants de la première maison ont émis des coups de sifflet pour alerter le voisinage au moment où les malfrats étaient encore dans la cour. Les riverains s’étant rassemblés plus vite, les bandits se sont enfuis sans parvenir à s’introduire dans la demeure.
Ils n’en sont cependant pas restés là mais se sont attaqués à une autre maison sise un peu plus loin. Le maître de céans ne s’est pourtant pas laissé faire facilement. Il a vaillamment repoussé les assaillants, tout en criant à l’aide, d’autant que le fokonolona s’est déjà réveillé. Les bandits de leur côté, n’ont pas retenu leurs coups, blessant le récalcitrant à la tête, aux épaules et au dos.
Nombre insuffisant des forces de défense et de sécurité
Après cette deuxième attaque infructueuse, les bandits ont changé de stratégie et ont réussi à s’introduire dans la troisième maison appartenant à un membre des forces de l’ordre selon les informations. « Une fois à l’intérieur, certains d’entre eux ont retenu le chef de famille en pointant leurs armes sur lui, pendant que d’autres ont assouvi tour à tour leur pulsion sexuelle sur la femme », a raconté un voisin des victimes.
Malgré cette situation, le patron des lieux s’est débattu au point de recevoir des blessures. Les voisins des victimes sont venus à leur rescousse, poussant les malfrats à déguerpir. Mais cette fois, ils se sont emparés des biens de leurs victimes, notamment des bijoux, une somme d’argent et des cellulaires.
Tous les blessés ont été évacués au centre de santé local. D’après les responsables, ils collaborent avec les forces de l’ordre, mais l’effectif de ces dernières n’est pas suffisant pour couvrir toute la circonscription. Cette localité perd peu à peu son calme d’antan et commence à devenir une zone rouge en matière d’insécurité, surtout durant les périodes de pluie.
LR
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