Faire baisser les prix du riz: le MIC multiplie les réunions avec les opérateurs et commerçants

La grogne de consommateurs atteint son paroxysme face à la hausse des prix du riz, qui a franchi la barre des 4.000 ariary le kilo, sur le marché. Dans ce cas, le ministère de l’Industrie et du
commerce dispose d’un délai d’un mois et demi pour faire baisser les prix, du moins pour le riz importé, suite aux recommandations du président de la République. Actuellement, la concertation entre le ministère de tutelle, les commerçants et les opérateurs, bat son plein.

Comment faire baisser les prix du riz ? Cette question a été abordée par la Direction régionale
de l’Industrialisation et du commerce (DRIC) de Toa­ma­sina qui a convoqué une réunion hier, avec les commerçants, afin d’aboutir en tout cas au prix juste, aussi bien pour le riz local qu’importé.
Le compte rendu de cette rencontre, est attendu. Mais avant cette réunion, le ministère de l’Industrialisation et du commerce (Mic), par le bais du Directeur général du commerce, Isidore Razana­koto, s’est déjà aussi entretenu, avec tous les importateurs de riz dans la ville Portuaire. Les deux parties ont essayé de trouver un équilibre entre les coûts et les bénéfices, pour parvenir à des prix justes.
« Les bénéfices tirés de la vente et de l’importation du riz, doivent être rationnels », a déclaré le Directeur régional d’Atsinanana, Jean Berch-mans Belalahy.

Recherche de solutions pérennes
Dans la même optique, le ministre de tutelle, David Ralambofiringa et les res­ponsables concernés se sont penchés sur la stratégie à adopter et les solutions dura­bles pour optimiser la chaine d’approvisionnement et fixer des prix stables et justes qui répondent aux attentes des consommateurs.
« Le Mic continue de suivre de près l’évolution du prix du riz sur le territoire national, tout en sensibilisant les collaborateurs et acteurs de la filière, à ne pas en tirer un profit excessif», a affirmé le ministre David Ralambofiringa lors du premier conseil des ministres de cette année, à Iavoloha.
Par ailleurs, les différentes directions régionales à travers le pays vont également tenir des reunions avec les opérateurs de riz. Le but est d’essayer de trouver des solutions pérennes pour que chacun puisse trouver son compte.

Jean Riana

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