L’année débute à peine que certains se demandent déjà comment elle va se terminer. En tout cas, les débuts ne sont pas assez rassurants. Pas plus tard que cette semaine, les syndicalistes ont entamé une grève au sein du ministère de l’Education nationale (Men). Quoi de mieux qu’une petite grève pour démarrer l’année. La spécialité malagasy : prendre des mesures drastiques pour défendre une personne qui oubliera très rapidement ce geste une fois sortie d’affaire.
Toujours cette même semaine, Ambohimanga est devenu l’endroit à visiter impérativement. La situation s’est en effet envenimée suite au passage d’un groupe de chrétiens venus « libérer » les lieux des « œuvres du diable ». L’affaire a divisé les internautes en créant la polémique. Les personnes « concernées » et même celles qui ne le sont pas, n’ont pas hésité à émettre leur point de vue.
Et pas plus tard que mercredi, l’activiste, Mahery Lanto Manandafy est retourné en prison après quelques jours de liberté. En effet, celui-ci a déjà passé près de trois mois derrières les barreaux pour une affaire de diffamation sur les réseaux sociaux. Le concerné a aussitôt repris ses habitudes une fois dehors et se retrouve à nouveau en prison.
Au final, on se rend compte que nombreux sont ceux qui s’intéressent à la culture malagasy, mais qui n’ont tout simplement pas eu l’occasion de s’exprimer. Nombreux sont ceux qui viennent d’apprendre que les influenceurs ou les activistes sur les réseaux sociaux, ne travaillent pas gratuitement. Comme preuve, Mahery Lanto Manandafy et sa bande ne sont plus sur la même longueur d’onde. Et puis concernant la grève syndicale au Men, on se rend compte à présent à quel point une personne peut autant compter au sein d’un département. Mais cela en fait beaucoup pour une première semaine de l’année qui ne fait que débuter.
T.N