Chaque année à la même période, d’habitude vers la fin et le début du nouvel an, on assiste à une tendance à la hausse des prix, plus précisément de grande consommation. C’est devenu presque inéluctable et difficile à maîtriser une fois sur la pente ascendante, au détriment des consommateurs impuissants, qui subissent de plein fouet cette envolée des prix, parfois inexpliquées.
On sait qu’à un moment donné, comme si c’est déjà programmé, cela va se reproduire, qu’en l’espace de quelques jours, la hausse sera galopante et n’épargne aucun produit. Mais malheureusement, aucune mesure exceptionnelle anticipée n’a été prise pour la contenir ou du moins l’atténuer, car une fois des prix à la hausse sont affichés, à l’exemple de ceux de riz, ils ne baissent pas et s’installent même dans la durée. Et comble de la situation, ceux des autres produits sont aussi tirés à la hausse.
Certes, l’inflation persiste et se maintient à un niveau élevé à Madagascar. Les prix à la consommation ont augmenté de 7,2 % entre juin 2023 et juin 2024. Elle a atteint 10,2% pour le riz et 8,7% pour d’autres produits essentiels entre décembre 2022 et décembre 2023.
Mais selon les observateurs, l’inflation ne justifie pas à elle seule, cette hausse spirale et soudaine. Cette augmentation des prix est aussi attribuée à la spéculation. Dans ce sens, ils pointent du doigt aussi les spéculateurs qui font grimper artificiellement les prix de gros ouvrant la voie à des hausses massives des prix de détail, notamment dans la filière en servant de prétexte le mauvais état de routes à l’origine de la hausse du coût de transport…et ainsi de suite.
Dans cette optique, la Task force de riz du ministère des Industries et du commerce, doit s’attaquer au problème sur deux fronts, face à l’inflation et la spéculation, afin de réglementer les tarifs quitte à mettre en place un bouclier tarifaire, pour protéger les consommateurs.
JR.