« On ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme », une citation célèbre du philosophe Platon. Cependant, dans la majeure partie du temps, quand on évoque une maladie, on fait tout de suite allusion à notre corps, notre physique, sans trop penser au reste. Pourtant, « l’émotion, l’âme, l’esprit, l’énergie, le mentale… ces choses qui sont parfois invisibles, sont toutes aussi importantes et devraient être prises en considération », a souligné le Dr Lolona Ramanantsoa. Après avoir pratiqué la médecine conventionnelle, elle opte maintenant pour la médecine holistique qui apporte davantage de sérénité et bien-être. Interview.
* Les Nouvelles : Vous venez d’ouvrir un centre d’accompagnement baptisé 11h11 Sérénité et bien-être à Isoraka, au mois d’octobre. Pourriez-vous nous en dire davantage?
– Dr Lolona Ramanantsoa : L’être humain est composé de corps, âme et esprit. Les médecins ont tendance à les séparer et ne traitent que les symptômes physiques, sauf peut-être les psychologues. Et pourtant les maladies sont comme des messages que notre corps essaie de nous faire passer. Tellement, nous ne sommes plus à son écoute et il se « révolte ». Tous les jours, nous devenons des automates, en nous levant le matin pour manger, travailler, dormir… Et quand je demande à notre client s’il ou elle prend du temps pour soi, pour prendre soin de soi, la majorité d’entre eux ont répondu non. Bien sûr, il ou elle va dans des salons de coiffure ou des cocooning, mais c’est différent. L’objectif de 11h11 est d’accompagner les personnes qui ont besoin de soutien sur ces points, parce que les maux du corps sont aussi les mots de l’âme, dit-on.
* Cela suppose qu’il y a différentes approches du bien-être…
– Chaque personne que nous recevons, passe d’abord par une consultation que j’assure personnellement. En discutant avec elle, je l’oriente à travers diverses approches que nous proposons. Mais cela dépend de chacun. Parfois, nous combinons deux ou trois approches. Et pour guérir le ou la patient(e), il faut parfois plusieurs séances. Mais notre objectif n’est pas qu’il (elle) devienne dépendant(e) de nos services, mais arrivera par la suite à utiliser elle-même (lui-même) les techniques, en cas de besoin. Au total, nous avons neuf approches différentes, à savoir le coaching en développement personnel, la psychothérapie, la sophrologie, le deep listening, le yoga postural, le reiki, le qi gong, le tantra et la thérapie par la photo. Nous organisons aussi des ateliers, à part ces séances d’accompagnement. Le 21 janvier, nous allons parler de « lâcher prise ». Et parfois, nous proposons même des ateliers au sein des entreprises pour leur personnel. Penser à l’humain peut améliorer le rendement et l’efficacité du personnel, et accroître les chiffres d’affaires.
* Avez-vous des cibles spécifiques ?
– Principalement, nous soutenons les femmes. Le monde ne tourne pas sans elles, le foyer sera en désordre sans elles. Elles portent plusieurs casquettes : femme au foyer, mère, employée, femme ou petite amie, sans oublier qu’elles peuvent être membres d’une telle association… Mais une fois de plus, nous recevons toutes les personnes dépressives, dans un état de stress ou même en deuil. Egalement les coupes qui ont besoin d’une thérapie ou des personnes qui vivent un conflit intergénérationnel dans une famille… Bref, toute personne qui se sent mal dans sa peau, fatiguée sans savoir pourquoi…
Holy Danielle
La psychothérapie par la psychologue Aina Razakandrainy: « La communication est importante pour se libérer »
L’objectif est d’améliorer l’état psychique de la personne. Plusieurs points sont ainsi traités, comme le burn out, le deuil, la rupture, la dépression… Aina Razakandraina se penche aussi sur les thérapies de couple en traitant, entre autres, la jalousie, l’incompatibilité au sein d’un couple… Puis elle propose aussi de la sexothérapie, pour ceux qui souffrent d’un trouble sexuel… Elle pratique aussi l’hypnose antidouleur pour mieux gérer la douleur d’une personne qui souffre, entre autres, de mal de dos ou de ventre… pour qu’elle arrive à être active.
La sophrologie par Adrien Rakotozafy: « Le cerveau ne sait pas différencier l’imaginaire de la réalité »
Dans cette section, Adrien Rakotozafy fait appel à l’imaginaire et combine à la fois la relaxation, les techniques de respiration et la visualisation ou l’imaginaire. La personne sera guidée par la voix d’Adrien qui envoie une image dans ses pensées. L’objectif est de créer de nouveaux synapses, de nouvelles habitudes pour améliorer, par exemple, la performance d’une personne, que ce soit intellectuelle ou physique, soigner les troubles de mémoire et d’humeurs, le tabagisme…
Le reiki par Claudia Valisolalao: « Pour la circulation des énergies »
Dans sa séance, Claudia Valisolalao propose un soin énergétique passif. Elle reçoit l’énergie universelle et la transmet à la personne pour équilibrer. Ainsi, cette thérapie est idéale pour celui qui se sent fatigué, les femmes enceintes… Elle débloque tout ce qui ne permet pas à l’énergie vital de circuler.
Le deep listening par Karine Rabefaritra: « La guérison passe par la libération énergétique des émotions refoulées, parfois non reconnues »
Avant de commencer une séance, Karine Rabefaritra demande toujours la permission de lire dans la personne. En effet, elle a la capacité d’avoir cette lecture intuitive et peut ainsi mettre en surface les blessures émotionnelles enfouies, pour ensuite conseiller et orienter son ou sa patiente (e). Par ailleurs, elle détecte aussi les archétypes dominants d’une personne et dévoile les points positifs et négatifs pour mieux se connaître soi-même et adopter le comportement idéal.
Le Yoga postural par Karine Rabefaritra: « Il est important de se renouer avec son corps »
Dans cette section, elle éveille les muscles et la flexibilité. Ces gestes permettent de renforcer notre corps et même notre système immunitaire. Et en les pratiquant davantage, cela permet d’être plus à l’écoute de son corps.
La thérapie par la photo par la photographe Mira Andrianarisoa: « Aimer son corps »
Cette thérapie consiste à photographier la personne, notamment la partie où elle se sent moche ou mal à l’aise, et de la sublimer par la suite pour lui montrer la beauté de son corps. Elle est aussi importante pour les femmes enceintes qui ne se sentent pas belles, celles qui ont des cicatrices, les rondes, les fines, celles qui ont des vergetures… L’objectif est de faire accepter son corps pour l’aimer.
Le tantra par Eris Rabedaoro: « Etre à l’écoute de ses sens »
Cette séance est principalement dédiée aux femmes. Eris Rabedaoro propose un soin énergétique plus sensuel en se focalisant sur tous les sens pour être plus à l’écoute de soi, et se réconcilier avec soi. Il réapprend à ressentir ce qu’est réellement le plaisir et même l’énergie sexuelle.
Le qi gong par Joyce: « Pour la rééquilibration du mental et du corps »
Pour sa part, Joyce propose un soin énergétique actif. Elle demande ainsi à ses pratiquants d’effectuer des exercices de respiration et de mouvement lent avec leur corps pour le bon fonctionnement des flux sanguins. Elle les guide à réveiller leur énergie. Cette pratique permet de rééquilibrer le mental et le corps, et d’avoir ainsi une meilleure oxygénation, et donc une meilleure santé, idéale surtout pour les surpoids et les hypertensions.
Le coaching personnel par le Dr Lolona Ramanantsoa: « Le désordre est nécessaire pour construire
un renouveau »
Le but est de déterminer les blocages en prenant conscience des sonores et d’apporter des solutions ou améliorer le changement ou le paradigme, se libérer des diktats imposés par la société, la religion, l’éducation, la famille ou la culture. Dans cette section, le docteur propose aussi une approche métaphysique de la maladie en tenant compte de l’énergie, du mental, des émotions et du corps physique.
«Parfois, les vrais problèmes viennent d’ailleurs, mais nous refoulons nos émotions, nos colères, nos frustrations que notre corps reçoit et accumule. Et comme notre inconscient ne les oublie jamais, au fil des années, ils deviennent une maladie. Ainsi, chaque maladie à sa signification», a expliqué le Dr Lolona Ramanantsoa.
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