Développement : l’agriculture au cœur d’une concertation nationale

De la parole aux actes. Deux jours de concertation nationale seront consacrés à la transformation agricole, les 23 et 24 janvier au Centre de conférences internationales (CCI) d’Ivato (Antananarivo), avec la participation de divers acteurs, décideurs politiques, producteurs, chercheurs, entreprises privées et société civile, pour aborder les défis du secteur agricole malgache et planifier une stratégie d’évolution.

L’objectif étant de créer une synergie en­tre les différents intervenants, consolider un consensus et établir un plan stratégique ambitieux pour stimuler la productivité agricole.
Avec 80% de la population vivant de l’agriculture et une contribution de 26% au PIB, le secteur agricole est vital pour Madagascar. Ce­pendant, plusieurs facteurs freinent son développement, dont les principaux sont les pratiques traditionnelles, la faible mécanisation, et la vulnérabilité au changement climatique qui empêchent Madagascar d’atteindre la souveraineté alimentaire.
Pour répondre à ces défis, il faut « maximiser les investissements et promouvoir des pratiques novatrices », parmi les thèmes à aborder. Des initiatives existent déjà, soutenues par l’Etat, les partenaires internationaux et le secteur privé. Cependant, des efforts concertés sont nécessaires pour améliorer la performance et encourager le développement de l’agribusiness.

Nouvel élan

Au programme, des panels, sessions plénières, tables rondes et des travaux en commissions. Le panel d’intervenants sera composé de divers représentants de ministères et d’organismes comme l’Economic Develop­ment Board of Madagascar (EDBM). Les discussions porteront sur les défis structurels, les opportunités d’investissement et les voies de modernisation. Tous les acteurs, producteurs et les instituts de recherche, contribueront à l’élaboration du plan national de transformation agricole, qui sera affiné à l’issue des travaux.
Dans un contexte mondial marqué par l’incertitude, Madagascar ne peut se permettre l’immobilisme. Cette concertation constitue un nouvel élan pour une transformation agricole inclusive, performante et durable, en phase avec les ambitions de souveraineté alimentaire et de développement économique du pays.

Arh.

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