Anjozorobe: les ravisseurs auraient tué leurs quatre otages

Rebondissement dans l’histoire de l’enlèvement de quatre villageoises, survenu en décembre dernier dans le village de Bevondrona, fokontany d’Andranomihantra, dans la commune rurale d’Ambohibary Vohilena, district d’Anjozorobe. Les ravisseurs auraient tué leurs quatre otages, hier après-midi.

Selon le député d’Arivo­nimamo, Antoine Raje­rison qui a diffusé cette nouvelle sur sa page Face­book, il aurait été contacté par la famille des otages, hier après-midi. D’après les explications de l’élu, les ra­visseurs auraient décidé d’éliminer les captives, arguant sur le fait que les proches de celles-ci n’ont toujours pas versé la rançon réclamée, censée être effectuée la se­maine passée.
Au début, les kidnappeurs ont exigé 20 millions d’ariary pour chacune des captives mais après négociation, la somme (totale) a été fixée à 12 millions d’ariary. Mais comme il n’y a pas eu paiement, les dahalo auraient signifié aux familles des otages de leur verser 2 mil­lions d’ariary si elles voulaient retrouver les cadavres, sinon ils les jetteraient dans le fleuve Betsiboka.
Contactées par téléphone hier sur la véracité des faits, les autorités compétentes proches de cette affaire ont cependant affirmé ne pas en être encore au courant. « Il est vrai que les bandits ont commencé à appeler la famille jeudi dernier, en menaçant de tuer les victimes si leurs familles tardaient à verser l’argent mais jusqu’ici, nous ignorons s’ils avaient vraiment tué les captives ou pas (…) J’ai appelé les éléments sur terrain et le poste de gendarmerie en charge de la zone où l’enlèvement s’est produit, mais je n’ai pas obtenu confirmation », indique une source auprès des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) en charge du district d’Anjo­zorobe.

Persistant…

Malgré les mesures prises par les autorités et les FDS afin de parvenir à maitriser ce phénomène de kidnapping en milieu rural, cela persiste que ce soit dans le district d’Anjozorobe, Amba­tondrazaka, Am­parafara­vola et actuellement à Mae­vatanàna et Tsaratanàna où des cas s’amplifient.
En parlant de Tsarata­nàna, les trois adolescents kidnappés le 9 janvier dernier et le père de famille enlevé le 14 janvier dernier à Brieville sont encore introuvables.

ATs.

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