Après les festivités de fin d’année, la vie reprend peu à peu son cours normal. Retour à la dure réalité, surtout que le janvier commence à peine. Pour beaucoup de foyers, c’est un mois de difficulté financière, suite aux dépenses de Noël et de la Saint-Sylvestre. Et pour couronner le tout, le prix de certains produits de consommation comme le riz, monte en flèche. La fin du mois sera difficile. Il faut se serrer la ceinture.
Actuellement, au grand dam de la population, les prix d’un kilo de makalioka ne cessent d’augmenter et atteignent 3.000 ariary sur le marché. Les responsables à tous les niveaux ont déjà pris des mesures visant à contrôler cette hausse, mais apparemment sans résultat. Le prix de cet aliment de base des Malagasy ne semble pas près de descendre. Bien au contraire, il suit la courbe de l’inflation.
Dans la tourmente, les consommateurs se demandent pourquoi les autorités compétentes n’ont pas pris des dispositions pour anticiper cette hausse constante, au lieu d’un simple contrôle sur les places de marché, pratiqué à chaque fois que le prix du riz flambe, mais qui n’apporte rien de concret. C’est la tendance à la hausse.
En attendant une solution pérenne en cette période de vache maigre, la population n’a d’autres choix que de se serrer la ceinture. D’après les explications, la mauvaise qualité des routes a un impact sur les prix des produits, alors que la saison des pluies ne fait que commencer. La situation pourrait se compliquer davantage face à la détérioration des artères de l’économie dont la RN2 dans un piteux état qui va retarder l’acheminement des marchandises depuis le Port de Toamasina. Et quand les frais de transport sont revus à la hausse, logiquement les prix des produits vont augmenter. Le mois de janvier paraît encore long.
Tsilaviny Randriamanga