Il faut être sur ses gardes

Exaspérée par l’insécurité galopante non seulement rurale, mais également urbaine, en ce début d’année, engendrant un climat de terreur ambiante, la population aux abois, ne sait plus à quel saint se vouer. En l’espace de quelques semaines, une série d’attaques à main armée, digne d’un film d’action, à la fois spectaculaire et mortelle, en plein jour et dans des lieux animés de la Capitale, ne fait qu’augmenter le sentiment d’insécurité qui atteint même son paroxysme dans certains endroits.
Et le comble, les braqueurs visiblement très aguerris, n’hésitent pas à faire usage de leurs armes, sans état d’âme, pour arriver à leurs fins. Et gare à ceux qui font de la résistance, ils vont payer de leur vie à jamais.
Face à la recrudescence des braquages, on aurait tendance à croire que des réseaux bien organisés sévissent actuellement dans la Capitale. Et qui sait si en ce moment même, ils sont en train de préparer minutieusement leurs prochains coups.
D’après les observateurs, ce phénomène n’en est qu’à son début, d’autres séries de hold-up express, sont encore à craindre qui vont encore une fois prendre de court les Forces de l’ordre. La cavalerie arrive toujours trop tard. Et vivement les opérations coup de poing.
Espérons que les enquêtes vont aboutir et que les bandits soient livrés à la justice car si ce sentiment d’insécurité continuer à monter, le niveau de confiance de la population envers les Forces de l’ordre serait encore au plus bas. D’ailleurs, les réseaux sociaux ne sont pas tendre avec elles. « Qu’est-ce qu’ils foutent tous ces militaires et gendarmes dans la caserne alors que la population est dans la tourmente, il faut les mobiliser et les déployer sur le terrain même si c’est pour dissuader les malfaiteurs », s’insurgent-ils sur la toile.
Force est de constater que la stratégie de la terreur politique que les opposants veulent semer, n’a pas fonctionné. Par contre, les braqueurs nous font plonger dans un climat d’insécurité alarmant. Il faut être toujours sur ses gardes.

Rakoto

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