Racket de téléphone : une associée de la famille victime derrière le coup

Il n’y a pas un moment, depuis le 4 février, où cette petite famille résidant à Ambohimangakely, a été forcée par ses bourreaux qui n’arrêtaient pas de l’harceler voire, de lui faire du mal au cas où elle ne se plierait pas à leur demande.
Le 4 février à 8h34 précisément, la mère de famille avait reçu un appel anonyme, dont l’interlocuteur ne s’est pas embarrassé outre mesure en allant au vif du sujet, comme quoi, il va kidnapper son enfant âgé de 4 ans si elle ne lui versait pas la somme de 40 millions d’ariary. Et le pire était que de nuit comme de jour, les appels de l’inconnu s’enchaînaient, sans parler des sms à n’en plus finir pour mettre la pression, genre « On va mettre le feu à votre maison. On va enlever votre enfant à l’école, on va vous tirer dessus si vous ne versez pas cet argent ».
Par rapport à la situation, la famille a été contrainte de collaborer. Mais en même temps, elle a fait part des événements à la brigade de gendarmerie d’Ambohimangakely qui n’a pas attendu longtemps pour ouvrir l’enquête.
En moins de deux jours, c’est-à-dire du 4 au 6 février, les gendarmes ont retrouvé les trois membres de la bande qui pensaient extorquer facilement de l’argent à la famille. Selon les informations, cela a pu se faire grâce au traçage des numéros téléphoniques avec lesquels les racketteurs sont entrés en contact avec les victimes.
« Il s’agit de deux jeunes hommes âgés de 18 et 21 ans ainsi qu’une jeune femme de 25 ans. Cette dernière est la tête pensante de cette histoire. En réalité, elle avait travaillé avec la famille auparavant, mais il y a eu désaccord entre les deux parties, et elle est partie (…) C’était en fin de compte une histoire de vengeance mais curieusement, aucune des deux n’a daigné crever l’abcès sur ce sujet », indique la gendarmerie.

ATs.

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