Dans le cadre du projet Tady financé par l’AFD via Expertise France et en partenariat avec l’OIM et l’IRD, le ministère des Affaires étrangères (MAE) a récemment organisé un atelier de restitution final. Le Centre d’études et d’analyses stratégiques (CEAS) a mené un diagnostic approfondi auprès de quatre représentations diplomatiques, notamment les ambassades malgaches respectives à Paris, à Riyad et à Maurice, sans oublier le consulat général à Marseille. Le choix de ces chancelleries réside au fait que la France abrite la plus grande diaspora malgache. Si l’Arabie saoudite concentre de nombreux travailleurs migrants vulnérables, l’île Maurice elle, gère un flux migratoire.
L’étude a permis de recueillir les perspectives des communautés malgaches à l’étranger qui révèlent un
panorama détaillé des forces et faiblesses des services consulaires. Les principales recommandations portent sur trois axes principaux dont le renforcement des capacités du personnel, la modernisation des équipements informatiques et bureautiques, et l’optimisation des services consulaires. Le MAE a déjà engagé des actions concrètes, notamment des formations en communication pour les agents consulaires (décembre 2024 – janvier 2025) ainsi que l’équipement en matériels informatiques de la Direction de la diaspora et des questions migratoires (DDIAQM). Le ministère poursuit son engagement pour une diaspora mieux accompagnée et mieux servie.
F.M
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