Attaques à main armée dans la capitale: Onze membres d’une bande cueillis un à un

Neuf hommes et deux femmes ont été déférés au parquet du tribunal de première instance d’Antananarivo à Anosy, hier. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs ayant écumé la capitale et ses environs ces derniers temps. Les recherches des autres membres de la bande se poursuivent.

La série de braquages dans la capitale dernièrement, va-t-elle enfin s’arrêter ? Pour l’instant, les Tananariviens peuvent se réjouir des efforts des forces de l’ordre pour restaurer la sécurité. Une opération conjointe de la Compagnie urbaine d’intervention (CUI), la Sûreté urbaine de Tananarive (SUT) et l’Unité d’intervention rapide (UIR) a abouti à l’arrestation de neuf hommes et deux femmes, dont le défèrement a eu lieu, hier à Anosy.
Ces individus sont poursuivis pour association de malfaiteurs. Parmi leurs forfaits, des attaques à main armée à Alasora, Analakely, Ampasamadinika et d’autres quartiers de la capitale au mois de janvier. Encore faut-il rappeler qu’après le hold-up ayant coûté la vie à un cambiste au pavillon d’Andohan’Analakely, le 31 janvier, les hauts responsables de la direction régionale de Sécurité publique Analamanga ont tenu une réunion d’urgence pour élaborer des stratégies de lutte contre l’insécurité.
Des conducteurs de taxi-moto dans le coup
Ce matin du 31 janvier, le policier ayant osé tenir tête aux malfrats, est parvenu à toucher par balle à l’abdomen l’un des braqueurs ayant utilisé des armes à feu pour intimider toutes les personnes sur place et tuer leur proie. Ils se sont enfuis à scooter après le forfait avec un professionnalisme déconcertant. La police a alors adapté son mode opératoire pour les capturer.
Ainsi en plus des onze suspects arrêtés, quatre scooters avec casques ont également été saisis. A part cela, la police a mis la main sur un pistolet de fabrication artisanale et des balles, des treillis militaires que les membres de la bande portaient durant les braquages, ainsi qu’une somme d’environ 3 millions d’ariary et des amulettes.
Des conducteurs de taxi-moto seraient de mèche avec cette bande. La police poursuit les investigations afin de démanteler complètement ce réseau de malfaiteurs armés. La collaboration de tous est requise pour mettre un terme à cette insécurité grandissante. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Etat-major mixte opérationnel compte passer à la vitesse supérieure dans l’interdiction du port et vente des tenues militaires par des civils.

LR

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