Un membre du gouvernement a récemment publié quelque chose d’intriguant sur les réseaux sociaux. En évoquant les nominations à des postes à haute responsabilité, ce membre de l’Exécutif a déclaré que si nous avons accepté d’être nommés à tel ou tel poste de l’administration, il faut aussi, le moment venu, accepter de le quitter. La personnalité a ajouté que ce n’est pas la nomination qui compte, mais les devoirs et responsabilités qui incombent à ce poste. Et depuis, le poste a fait l’objet de diverses interprétations. Très vite, certains en ont vite déduit qu’il y aurait d’ici peu un remaniement gouvernemental, tandis que d’autres n’ont pas tardé à apporter leur soutien.
Ces derniers temps, en effet, il est de notoriété publique qu’un éventuel remaniement se chuchote. Du coup, des partisans de certains individus n’hésitent pas à vanter les mérites de leur « candidats », la communication dans les médias se multiplie. Et des personnes originaires de telle ou telle région ne tardent pas non plus à se faire entendre.
Et aussi bizarre que cela puisse paraître, même le remplacement d’un « simple » chef de service peut faire l’objet d’une polémique. Pourtant, cela fait partie des attributions d’un responsable, quel que soit son rang, de choisir ses collaborateurs. Le président de la République et le Premier ministre peuvent changer à tout moment les membres du gouvernement, les ministres peuvent, eux aussi, choisir les secrétaires et directeurs généraux, et directeurs de leur département. Et, ces derniers ont également la latitude pour choisir leurs chefs de service. Ainsi de suite.
C’est ainsi que l’administration fonctionne et cela ne doit, en aucun, cas, faire l’objet d’une contestation. Il faut respecter le code d’éthique et de la déontologie avant d’intégrer l’administration publique, ici ou ailleurs. Sauf que et c’est patent, le niveau de formation et d’éducation de certains agents de l’Etat fait souvent défaut. Et c’est l’administration qui en pâtit.
Rakoto