IA ou IA pas ?

On y est. La science-fiction que l’on a l’habitude de voir dans des films, devient réalité. Inéluctable et indispensable, l’Intelligence artificielle (IA) fait désormais partie intégrante de notre quotidien. Une véritable prouesse technologique permettant à une machine d’effectuer des tâches complexes pour l’humain.
Et le monde entier s’emballe. La France a accueilli cette semaine le Sommet de l’IA réunissant plus de 50 pays. De son côté, le Rwanda entame la dernière ligne droite des préparatifs du Sommet africain de l’IA, au mois d’avril. Et même Madagascar n’est pas resté en marge de cette révolution scientifique en participant à une conférence sur les avancées technologiques dans le cadre du Sommet mondial des gouvernements.
La ruée vers l’IA est lancée. Et rien ne peut l’arrêter. Faut-il l’adopter au vu des avantages et d’en tirer parti ou la rejeter au vu des risques qu’elle entraîne ? Devant l’engouement à l’égard de ce génie artificiel, cette question ne se pose même pas. L’IA a déjà conquis le monde, même si certains pays veulent réglementer son utilisation. Le Vatican appelle même à ne pas « brouiller la frontière entre ce qui est humain et artificiel ».
Bien évidemment, les pays développés sont en avance sur les autres en la matière, notamment le continent africain, qui veut aussi se mettre à l’heure de la technologie, alors que l’accès à l’énergie reste un défi permanent à relever.
A vrai dire, tout est question de persévérance et de détermination. Heureusement des efforts vont déjà dans ce sens avec les projets énergétiques ou encore la digitalisation de l’Administration. Car l’IA a besoin d’énergie pour être opérationnelle et efficace, sans quoi on se contente d’être un simple spectateur d’un monde ayant comme un allié de taille une intelligence hors du commun. IA ou IA pas ?

T.N

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