Prévention des pollutions marines : les concernés renforcent leurs capacités

«Mieux vaut prévenir que guérir», dixit le proverbe. Même si Madagascar n’a pas encore fait face à des pollutions marines de grande ampleur causées par les naufrages de pétroliers comme ce qui s’est passé en décembre en mer Noire, les acteurs du secteur maritime ont besoin d’acquérir les connaissances nécessaires pour prévenir tous les dangers susceptibles de s’y produire. Une formation allant dans ce sens a lieu à l’hôtel Ibis à Ankorondrano, depuis mardi jusqu’à ce jour.
Vingt-cinq acteurs et parties prenantes nationaux issus des ministères de l’Environnement et du développement durable, de l’Energie et des hydrocarbures, des organismes privés ainsi que des représentants des branches affiliées de l’Office national pour l’environnement (ONE), renforcent leurs capacités durant ces trois jours de formation organisée par l’Organe de lutte contre les événements de pollution (Olep). L’objectif étant «de renforcer la coordination, la réactivité et l’efficacité des interventions multisectorielles face aux pollutions marines accidentelles, tout en s’alignant avec les normes et standards internationaux», selon le communiqué de presse relatif à l’événement.
Intitulée «formation avancée IMS 300 ou le système de gestion des incidents», cette session est une occasion pour les participants de mieux se préparer à intégrer ou diriger de gestion des incidents marins, tout en contribuant à la protection des écosystèmes marins et des communautés côtières vulnérables à Mada­gascar. «Une autre et dernière formation est prévue en juillet, la dernière étape pour s’aligner aux différentes Con­ventions internationales en la matière, pour que Madagascar puisse obtenir des dommages-intérêts en cas d’incidents marins», a expliqué devant la presse, le directeur général de l’Olep, Damy Jean-Baptiste Ratolon­janahary, en marge de la formation.
La formation de cette semaine fait partie intégrante du partenariat stratégique entre Madagascar et le Joint nature conservation committee (JNCC), dans le cadre du programme Ocean country partnership programme (OCPP), soutenu par le gouvernement britannique. C’est une suite logique et complémentaire des modules IMS 100 et IMS 200, auxquels les participants ont déjà pris part en ligne. Elle vise à les doter des outils nécessaires pour anticiper et gérer efficacement les incidents environnementaux majeurs.

L.R.

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