Le motocross malgache a un nouveau phénomène prêt à faire vibrer les pistes au-delà des frontières de la Grande Île. A tout juste 18 ans, Miaro Tsirava Razafimahefa, jeune rider au talent brut, s’apprête à poser ses crampons à La Réunion pour une saison 2025 qui s’annonce explosive.
Repéré par les radars réunionnais, le prodige de la brousse malgache intègre la Team Lassaux, avec le soutien de KTM La Réunion, pour s’attaquer au Championnat de France Régional de Motocross dans la catégorie 250cc. Objectif affiché : jouer des coudes pour viser le podium et marquer les esprits dès son premier whip sur l’île intense.
«Miaro a le feu sacré et une technique qui fait déjà parler. On compte sur lui pour envoyer du lourd et intégrer le top de la catégorie», lâche son père, Tsirava «Tsitsi» Razafimahefa, figure emblématique du MX malgache et mentor du jeune pilote. Le rendez-vous est pris le 2 mars prochain, Miaro prendra le départ de la manche inaugurale du championnat réunionnais, son premier vrai test sur ce nouveau terrain. Parti aujourd’hui de Madagascar, il aura une petite semaine pour apprivoiser sa nouvelle monture, roder ses lignes et trouver ses marques sur les whoops et les jumps de La Réunion.
Avec huit manches au calendrier, le championnat s’annonce comme une sacrée course d’endurance et de maîtrise pour le rider de 18 ans. Mais Miaro ne part pas seul dans cette aventure. « La société Funbike sera dans son sillage pour l’épauler et l’aider à relever ce défi », précise Tsitsi, confiant dans les capacités de son fils à tenir le rythme et à faire chanter sa 250cc sur les pistes volcaniques.
Un héritage en pleine accélération
Miaro Tsirava Razafimahefa, c’est plus qu’un simple nom sur une grille de départ. C’est une histoire de passion et de transmission. Elevé dans l’odeur d’essence et le bruit des moteurs, biberonné au MX par un père qui a écrit quelques-unes des plus belles pages du motocross malgache, Miaro porte en lui l’ADN d’un champion. A Madagascar, ce jeune de 18 ans s’est déjà fait un nom en domptant les pistes poussiéreuses et en enchaînant les scrubs avec une aisance qui force le respect. Aujourd’ hui, il franchit un cap, prêt à transformer chaque virage relevé en tremplin vers la reconnaissance régionale.
Naisa