Karné s’apprête à briller sur la scène africaine. Soutenue par le projet Ressources éducatives Madagascar, son éditrice Ravaka Mihamina sera invitée au prestigieux Forum des éditeurs jeunes d’Afrique (Feja), du 6 au 8 mars au Togo. Une occasion de promouvoir la littérature jeunesse malgache.
L’évènement a pour vocation de tisser un réseau solide entre les éditeurs du continent, favorisant ainsi la coédition et la diffusion des œuvres. C’est aussi un moyen d’aide à la mobilité internationale des acteurs du livre et de la littérature jeunesse africaine.
Cette année, le Feja, organisé par Lire au Togo avec la coordination du « Livre en Afrique – ADCF Africa » et le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), accueillera des participants venus de 16 pays africains. Et avec le soutien du projet Ressources éducatives Madagascar, Ravaka Mihamina, la fondatrice de la maison d’édition Karné aura l’honneur de représenter Madagascar.
« Une belle opportunité de réseautage pour l’édition jeunesse malgache », extrait de la publication de Ressources Educatives Madagascar sur sa page Facebook officielle.
Karné, une jeune maison d’édition active
Ravaka Mihamina est une éditrice visionnaire et non moins fondatrice de la maison d’édition Karné, mise sur pied en 2020. Son succès repose sur la création du magazine pour enfants
« Mon karné d’exploration », une publication innovante qui combine habilement contenu éducatif et ludique.
Ce magazine connaît un franc succès qu’il est distribué au-delà des frontières malgaches, comme en France. Chaque édition explore un thème spécifique, stimulant la curiosité et la créativité des jeunes lecteurs à travers des articles captivants et des jeux interactifs.
Par ailleurs, Ravaka Mihamina s’est également engagée à promouvoir les talents littéraires malgaches en publiant une série de livres jeunesse. Son catalogue comprend des œuvres originales et variées, telles que
« Kintana mamiratra » de Tija Lovasoa Rahoelikajina Andriamananjara, « La virgule rebelle » de Yannick Tojonantenaina, « Il faut vaincre Trimobe » d’Andréa Razafi, et
« Ikalamara » de Mampianina Randria. Elle a également redonné vie à un classique de la littérature malgache en rééditant « Lisy Mianjoria » de Monsieur Njo.
« C’est un moyen de relier Madagascar au continent africain et briser l’isolement », a conclu l’éditrice.
Holy Danielle