Ambondrona Mahajanga: un homme arrêté pour viol à répétition sur sa belle-fille

Un habitant d’Ambondrona Mahajanga, âgé de 29 ans, a systématiquement violé depuis 2022, sa belle-fille âgée désormais de 9 ans dès que sa femme était absente. A cause de cela, la fillette a souffert d’une maladie chronique. Arrêté la semaine passée, le vingtenaire a été placé en garde à vue à la Division de la police des mœurs et de la protection des mineurs (DPMPM) de Mahajanga. Son défèrement s’est tenu hier.

Décidément, certains gens se croient insaisissables pour transgresser la nouvelle loi réprimant les cas de viol sur mi­neurs et autorisant la castration chirurgicale des personnes reconnues coupables de ces crimes.
L’homme âgé de 29 ans a abusé de sa belle-fille depuis 2022. Il attendait que son épouse sorte de la maison à 4h du matin, pour assouvir sa pulsion sexuelle sur la fillette depuis que cette dernière avait 7 ans. Dès que la mère de la petite quitte la maison, il la réveille pour la violer par la suite.
La fille est alors tombée malade, mais sa mère s’est contentée de lui donner des médicaments sans la conduire au centre de santé pour faire une analyse médicale. Il a fallu attendre deux ans pour que la dame décide enfin de demander à sa fille ce qui lui est réellement arrivé. La fille lui a raconté son calvaire tout en émettant sa crainte d’un éventuel meurtre commis par son bourreau de beau-père.
La lutte contre les VBG, une affaire de tous

L’on saura plus tard que le vingtenaire a menacé l’enfant de la tuer si jamais elle ose raconter à qui que ce soit l’abus sexuel qu’elle subissait. Mais elle s’est finalement confiée à sa mère qui l’a alors amenée à l’hôpital. Le père biologique de l’enfant a porté plainte contre le suspect à la DPMPM Mahajanga. L’arresta­tion du violeur a eu lieu la semaine passée et son défèrement hier.
Les cas de Violence basée sur le genre (VBG) et particulièrement d’abus sexuel, ont visiblement connu une proportion alarmante ces derniers temps. Cela s’explique en partie par le fait que les victimes osent finalement dénoncer leurs agresseurs. Les sensibilisations à la lutte contre ce fléau y jouent un rôle important.
Conscient de son rôle en tant que gardien des lois, le commissariat de Sécurité publique (CSPD) Soanierana-Ivongo en particulier, a mené une sensibilisation à Sahaka et Manankatafana lundi de 8h à 16h50 sur la VBG et la lutte contre l’abus sexuel. Environ 1.300 élèves et parents de l’EPP, du CEG et de l’école privée locaux ont pu apprendre les causes, conséquences et solutions à ces problèmes.

LR

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