Un jeune homme poignardé à mort à Toamasina, assassinat ciblé de la nouvelle maire de Mangataboahangy, cambriolage filmé par une caméra de surveillance à Ampitatafika, des bandits armés tombés sous les balles des forces de l’ordre… L’insécurité galopante semble atteindre son paroxysme dans le pays, sans parler des dahalo qui sèment la terreur dans plusieurs régions.
Sans conteste, le sentiment d’insécurité est en forte hausse ces derniers temps, qui incite à la prudence, même en plein jour. Alors que depuis le début de l’année, l’Etat a lancé un véritable branle-bas de combat contre ce fléau, parmi les principales préoccupations, qui gangrène la société et freine le développement. D’ailleurs, le chef de l’Etat Andry Rajoelina, s’est fixé pour défi de renforcer les actions et interventions, pour garantir la sécurité des citoyens. « Le Gouvernement est à l’écoute de la population et est à pied d’œuvre pour faire régner l’ordre », a indiqué le ministre de la Sécurité publique, récemment.
Et force est de constater que les forces de l’ordre se mettent sur le pied de guerre sur tout le territoire. Les opérations coordonnées se multiplient qui portent leurs fruits à constater le nombre d’arrestation et de bandits neutralisés. Même les politiques apportent leur contribution, à l’exemple du député dans le 5e arrondissement, Naivo Raholdina, qui mène une opération « Ditra » dans cette localité. Il est important de venir à bout de ce fléau.
En un mot, l’insécurité est l’affaire de tous, jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat, en l’occurrence les responsables directs, en passant par les élus et même les citoyens dont la mobilisation et la participation à l’ordre public sont plus que sollicitées, pour faire face à ce climat d’insécurité grandissante.
Rakoto