L’impact de la décentralisation sur le développement économique local à Madagascar

Le progrès économique local est souvent considéré comme une cause suffisamment importante pour promouvoir la décentralisation. A Madagascar, une nation avec de nombreuses possibilités mais caractérisée par des disparités fiscales sévères et une autorité historique centralisée, la discussion sur le renforcement de la décentralisation est de plus en plus pertinente. Dans ce cadre, l’objectif est de rapprocher les centres de décision communautaires et d’augmenter la gouvernance territoriale pour promouvoir la progression territoriale. Cependant, cette stratégie, bien qu’a priori avantageuse, rencontre de nombreux obstacles pendant sa mise en œuvre.

Une stratégie de réduction des inégalités territoriales

L’économie de Madagascar se joue principalement à Antananarivo et dans les régions périphériques. Depuis toujours, la concentration accrue a entraîné le sous-développement des extrémités, généralement manquant d’installations primaires, d’installations civiles essentielles et de soutien financier remarquable. La décentralisation, cependant, cherche à redistribuer les ressources et les obligations afin de réduire ces inégalités.

Certains territoires avec des perspectives agricoles fertiles, comme le Menabe ou le Boeny, pourraient recevoir des moyens de l’administration régionale adaptés pour cultiver certains secteurs. De même, une autonomie renforcée optimiserait les coûts sur des constructions telles que les autoroutes ou les marchés, essentiels pour le transport de marchandises agricoles vers des marchés nationaux et mondiaux.

Les progrès dans la mise en œuvre

Depuis que les changements ont commencé dans les années 1990, Madagascar a embrassé une approche de décentralisation administrative et financière. La Nation est segmentée en 23 territoires, auxquels des devoirs spécifiques en ce qui concerne la croissance financière, l’apprentissage et le bien-être commun ont été alloués. Certaines villes ont utilisé ce changement pour améliorer la croissance économique locale. Les plans locaux dans la région d’Anosy ont amélioré l’écotourisme en rassemblant les habitants locaux avec des groupes de bienfaisance mondiaux. Ces initiatives ont apporté des bénéfices mais ont conservé la variété naturelle distincte de la région.

Les limites structurelles

Malgré les objectifs indiqués, divers obstacles empêchent l’efficacité complète de la décentralisation. En premier lieu, les ressources financières allouées aux régions restent limitées. Une analyse de la Banque mondiale trouve que la part des dépenses locales de Madagascar dans les dépenses publiques mondiales dans le subsaharien est particulièrement faible.

En outre, la diminution de la capacité technique des autorités régionales constitue une barrière importante. Dans de nombreuses communautés rurales, les dirigeants élus et les fonctionnaires publics ne sont pas prêts à gérer les efforts de croissance. Ce manque de capacité comprend l’utilisation incorrecte d’objets accessibles et une diminution des actions régionales.
L’importance de l’engagement citoyen

La décentralisation ne peut pas être efficace sans une participation active des citoyens. Néanmoins, à Madagascar, le niveau minimal d’apprentissage et la pauvreté répandue limitent la capacité des habitants locaux à participer aux méthodes de prise de décision. Dans certaines villes, les votes budgétaires par tous ont permis aux populations d’être plus impliquées et de soutenir des projets spécifiques ensemble. Ces événements, bien qu’à temps, soulignent la nécessité de renforcer les compétences locales pour rendre les services de diffusion meilleurs pour la croissance.

Les perspectives de développement durable

Pour que la décentralisation réalise pleinement son potentiel à Madagascar, diverses méthodes d’amélioration peuvent être vues. En premier lieu, il est essentiel d’augmenter les ressources allouées aux communautés locales. Cela signifie obtenir de l’argent fiscal plus rapidement aux régions locales et en donnant plus d’argent de l’État aux régions locales.

Les gens pourraient apprendre des compétences spécifiques, avec l’aide des équipes mondiales, pour utiliser les ressources correctement et faire de bons progrès dans les projets.

En outre, l’intégration de stratégies de surveillance et d’évaluation claires est essentielle pour garantir une gestion compétente. Les dirigeants communautaires devraient prendre la responsabilité de leurs décisions, partager des informations avec les niveaux supérieurs du gouvernement ainsi que les gens qui y vivent.

Enfin, la construction de choses de base comme les routes, les écoles et les cliniques est vraiment importante. Sans ces bâtiments et systèmes de base, les petites communautés n’auront pas les éléments dont elles ont besoin pour faire croître leur argent.

Une occasion à saisir

Malgré les défis, la décentralisation représente une grande opportunité pour Madagascar. Mais, pour que cela se concrétise, il faut l’implication de tous et le pays doit continuer à essayer et poursuivre le chemin qu’il a tracé.

Andriatahina Rakotoarisoa

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