Suite aux événements qui se sont passés dernièrement, l’incertitude plane sur le pays. Y a-t-il vraiment de trafic d’enfant à Ikongo ? Chacun voit midi à sa porte. Et on ne sait plus à quel saint se vouer lorsque tout le monde, les autorités et les responsables locaux donnent des versions contradictoires.
Les informations sont confuses, aucun moyen d’en vérifier la véracité. Et comme si cela ne suffisait pas, des rumeurs sur la formation d’un cyclone se sont propagées sur les réseaux sociaux. « Balita » devait pointer son nez ce week-end si l’on s’en tenait aux rumeurs. Heureusement que la vérité a vite été rétablie.
Et pendant ce temps, les fidèles de l’église Jesosy Mamonjy Ankorondrano aspirent à trouver la paix du Christ dans une lutte intestine interminable. Avec tous les affrontements qui s’y sont déroulés, un de plus aurait-il changé les choses ?
Mais avec l’euro qui frôlera bientôt les 5.000 Ar, il y a de quoi s’inquiéter. Si la politique de l’autruche est une habitude pour certains, d’autres préfèrent la diversion. Entre-temps, la population est dans la tourmente et ne sait plus où donner de la tête. La dépréciation de l’Ariary ne présage rien de bon pour le pays.
Avec les cyclones qui pointent leur nez, le Covid-19 toujours présent et les politiciens qui commencent à retrousser leurs manches, il y a de quoi s’interroger pour la suite des évènements. A quoi doit-on s’attendre lorsque des anciens dirigeants n’ont qu’une idée en tête, reprendre le pouvoir par tous les moyens?
Il n’est pas étonnant que la Ceni ne puisse pas trouver un compromis sur les dates des élections. Une crise de moins ou de plus, diraient certains, ne la tuera point, mais cela va davantage aggraver encore plus la situation. Espérons que les discordes au sein de l’église Jesosy Mamonjy n’en seront pas la cause…
T.N