Le changement climatique se répercute sur l’éducation des enfants, comme c’est le cas actuellement avec l’arrêt des cours à cause de l’inondation dans le district d’Atsimondrano. En tant que principaux concernés, les enfants ont besoin d’avoir voix au chapitre, raison pour laquelle le projet «Miahy» a été mené dans les districts de Mananjary et Nosy Varika (Vatovavy) entre mars 2023 et mars 2025.
Financé par l’Union européenne, ce projet porté par l’ONG internationale Save the children en étroite collaboration avec le ministère de l’Education nationale consiste à réaliser une consultation auprès des enfants sur les impacts du changement climatique sur leur éducation. L’objectif étant «d’assurer un accès ininterrompu à une éducation inclusive de qualité, sensible au genre et à la diversité, pour les enfants les plus vulnérables, dans des écoles mieux préparées aux cyclones», selon un communiqué de presse.
Ainsi au terme de ces différentes consultations, deux child compaigners se sont adressés aux députés, hier à l’hôtel Centell Antanimena. A l’issue de cette plaidoirie, ils ont signé, avec le troisième questeur de l’Assemblée nationale Tsiriniaina Narindra Vololomboahangy, chargée de la bonne gouvernance et de la transparence, un mémorandum contenant les inspirations des enfants pour renforcer leur protection et leur accès ininterrompu à l’éducation, particulièrement durant les périodes cycloniques.
«Le projet Miahy va prendre fin cette année, mais Save the children va poursuivre ses activités dans la Grande île. Nous allons continuer nos plaidoyers auprès du pouvoir central pour le bien-être des enfants malgaches, leur éducation, leur santé, la protection de leurs droits et leur nutrition», a expliqué, hier lors d’un point de presse en marge de l’événement, Hary Andrianaina Rasolomanana, technicien en éducation au sein de Save the children.
LR
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